Journal des Mines (1813, volume 33) [Image 229]

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etc. d'une bougie, le résidu de sa combustion n'in-

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SUR LES MÉTAUX DE LA POTASSE

dique pas moins avec évidence, à l'aide des

réactifs ordinaires, la présence de la potasse ré-

générée ; cequi montre clairement que l'eau a enlevé, an gaz hydrogène seulement, une portion de son potassium, mais non la totalité de celui qu'il tenait en dissolution. L'auteur termine son Mémoire en invitant les chimistes à examiner plus particulièrement ce gaz, sur lequel lui-même se propose d'entreprendre un travail ultérieur.

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NOTICE SUR

LA DÉCOUVERTE 'DE L'ÉTAIN EN FRANCE; Par M., DE CRESSAC , Ingénieur en chef au Corps impérial

des Mines, de la Saciété de Berlin ; etc.

LA. découverte de l'étain en France date de

l'année 1809; el4e est le résultat des travaux entrepris dans le département de la Haute-Vienne,

aux frais du Gouvernement, et dont la direction m'a été confiée.

Depuis cette époque, l'étain a été trouvé

dans deux gisemens différens. Ani érieurement tous les minerai ogistes croyaien t le territoire de l'Empire absolument dépourvu de mines de ce métal utile, pour lequel la France est tributaire de l'étranger, et particulièrement des Anglais qui exploitent, dans la province de Cornouaille, les mines d'étain les plus abondantes de l'Europe.

La recherche d'un métal, qui, malgré tous

les essais , n'a encore pu être remplacé avec succès dans les arts par aucun alliage , fixait de-

puis long-temps l'attention de l'administration des mines ; sa découverte en France est une conquête sur nos ennemis qui sera due au Corps des mines : la minéralogie aura rendu-à Ee2