Journal des Mines (1814, volume 36) [Image 185]

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La France n'a aucun

1)1," FRANCE.

SUR LES MINES DE HOUILÉE

on ne craint pas d'ajouter celles du Pyiè Dôme et de l'Allier, Ces exemples choisis paraîtront sans doute un préliminaire suffisant à cette conséquence

ci,esorbinoodses remarquable, savoir, que la dernière perfecanslai",

medie ceux

de

se q"ali'é

tion des différentes sortes de houille n'est d'aucune importance du moment qu'il faut les payer

plus cher, et que quand bien même la France ne posséderait aucune mine qui pût rivaliser avec celles de l'Angleterre polir les qualités supérieures , ce qui n'est point, elle ne cesserait pas de pouvoir suffire aux besoins de son industrie , quelque développement 'que cette in-

dustrie eût éprouver à l'avenir. Fortifions cette conséquence, Iqul présente' sans doute un grand inter& , en ajoutant que sont les principaux les grandes fabriques françaises , les grands ateliers, soit particuliers, soit royaux, dans çais de re lesquels il importe davantage d'employer les

ïmpossilii. bilité oit

ce"lr houille de an- la meilleurs produits des mines, sont condamnés comme par le passé, soit à raison de leur situaLiaise.

Prime ou

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tion dans les terres, soit par leur éloignement des côtes, à ne pouvoir jamais faire usage de la houille d'Angleterre, en -supposant mémé qu'elle leur fût nécessaire. Achevons maintenant de développer les élé-

drawback mens de la concurrence exercée pour les characcorAée l'expor- Dons anglais. Le gouvernement de la Grande,""n par Bretagne ne s'est pas contenté de procurer aux le gourerurinent de exploitans , dans l'étendue des trois royaumes 1" Grande- toute sécurité à l'égard du débit dans l'intérieur, Bretagne. enprohibant les charbons étrangers (1); il a é tabli (I) Voyez, au sujet de cette assertion , la note supplémentaire qui termine le présent Rapport.

une

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tàile prime 'au drawback. on faveur de l'exporta.tion. Ce drawback est de 5 schelings ro deniers, c'est-à-dire, à pende chose près., 7

francs, par calder,, mesure équivalente à ri quintaux métriques environ. L'avantage qui

résulte pour les marchands anglais qui importent chez nous, compense, en très-grande partie , les droits qu'ils ont à payer à l'entrée , et change les 3 degrés du tarif français en ceux-ci, savoir , 89 e., 38c. , et 18 c.au quintal métrique d'où il est évident que, si les droits ont été établis dans le but de balancer la trop grande concurrence des houilles anglaises, ce but ne se trouve point atteint. , Les charbons venant par mer de la Belgiqure, Qualité et ou des villes Anséatiques , ne peuvent se p jbas prix des senter dans nos marchés avec les mêmes avan-

tages que les charbons anglais. Les droits pèsent sur eux en entier, et les qualités des sortes pour la forge, ne sont comparables qu'aux secondes qualités françaises. Mais ces inconvéniens sont compensés par le bas prix auquel le marchand étranger a la possibilité de vendre ; possibilité qui tient à la grande activité qui règne dans les exploitations dont il amène les produits

vesinipiia-ies,sBeique

portées mer.

aux puissans moyens d'exploitation qu'on y met « en usage , au taux modéré de la maind'oeuvre 'et des matières premières, à la proximité de la mer.

Les produits des mines étrangères de tout Avantage pa-ys, importés par mer, ont, au surplus , un ?jeute!emmie grand avantage commun sur les produits des' dont:en:In' mines de France ; le transport de ces derniers l'"dii"irn-

sur les rivières et canaux, se fait non seule- inp eri,estiptteille

ment sans addition de marchandises de plus -`11."Ieue cuisine. Volume 36, n°, 215. Aa