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SUR LES MINES DE HOUILLE
enfle forte mer, loin de profiter de l'accroissement que la
- =';.`eafati_ consommation va recevoir,
verront le débit de ,,,ement aux leurs produits diminuer de près d'un cinquième; ienxtpélroltts.2.8 déficit qui, vu l'extrême concurrence qui exis-
tait déjà avant la reprise des importations, comblera la ruine d'un nombre proportionné ,
d'exploitations. Mais Cette ruine ne pourra être consommée qu'après des efforts désastreux soutenus par la masse entière : ainsi, tous les établissemens péricliteront à la fois; leur prospé-
rité , jusqu'ici croissante, se trouvera attaquée dans sa source : perte sur les immenses capitaux employés à l'aménagement, et aux constructions souterraines ou extérieures ; perte sur la valeur du domaine souterrain considéré comme un vaste immeuble ; perte sur son produit brut et son produit net ; perte presque irréparable des mines abandonnées ; découragement d'une industrie qu'on peut encore regarder comme nouvelle, qui s'est développée sous les auspices et
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la garantie du gouvernement, et qui a rendu d'impottans services à l'Etat; tels sont les principaux inconvéniens qui frapperont sur les exploitans. RelativeMais les exploitans ne sont pas seuls inté ment aux intérêts des rossés directement à l'existence et à la prospérité de leurs établissemens. Le contre-coup différens genres d'industrie qui atteindra la population, qui vit de l'extraction concourent et du transport de la houille, les vendeurs des h l'exploitation, Ott qui matières premières qui servent au transport et s'y rattaà l'extraction, les consommateurs des bois qui chent. proviennent du déchirement des bateaux sur lesquels la houille est amenée, les caboteurs qui en font ou qui en feraient le commerce long des côtes.
DE FRANCE.
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Relevons la haute importance de ce dernier inconvénient, en rappelant que le cabotage de la houille est regardé, depuis Ion g-tems, comme
la pépinière de la marine anglaise. Sans établir aucune comparaison, et sans entrer dans aucun détail à ce sujet, nous nous contenterons de faire remarquer que la seule répartition sur nos côtes, de cinq cent mille quintaux métriques de charbons de terre français , exigerait l'expédition de mille bâtimens de cinquante tonneaux. Il est enfin des inconvéniens plus généraux encore, et par cela même plus indirects, mais
qui n'en sont pas moins dignes d'être pris en considération, sous l'acception de l'intérêt de l'Etat. La plupart des mines qui versent à la mer, sont situées dans des lieux écartés où tout autre industrie ne saurait habiter ; leur
développement successif a créé des villages là
où il n'existait souvent que quelques chau-
mières, a changé les villages en bourgades, doublé, triplé, quadruplé même la population de plusieurs villes, a donné lieu à des consommations et des circulations nouvelles, a motivé la construction de routes et canaux qui ont vivifié des contrées entières ; canaux et routes dont la conservatioxi est plus ou moins liée à celle des exploitations. Compromettre le sort des mines, c'est faire péricliter ces avantages. On ne peut se dissimuler, par exemple , que le rétablissement des communications par mer ne doivent diminuer singulièrement les transports de tout genre, par les grandes lignes de la navigation intérieure ; or, il importe sans doute de conserver des alimens à cette naviga-
Relativement aux
intérêts généraux de l'état et du comnterce.