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SUR LES MINES DE HOUILLE
tion , et de les augmenter même s'il: est possible. Danger de Nous arrivons à envisager un. grandinconvé"',ans dwiner, nient des importations qui, est devenu nécespresque sité indis- trivial, pour avoir été souvent mis en avant Pe's'bey un (lésa- .sans beaucoup de motif; celui de se rendre vata, ;tributaire .ele l'étranger. Tous les peuples sont lcl""' ance (lu"a- destinés à ,:sé payer des tributs réciproques, commerce. L'avantage ou le désavantage que présente an,,' filialement le résultat de la balance, de nation .
à nation , s'exprime ordinairement pour les
grands Etatsde l'Europe , par quelques dixaines
de; ,znilliçde francs; mse,,au bout d'un, cer, tain teins ,:les résultats'agan,uels , accumulés, peuvent, si on, les suppose analogues -,..,eornpos,er ur capital extrêmement considérable: Une. natian ne saurait donc:.e.tre trop réservée
à se créer.:, de,s causes cerkaines. et puissantes de
désavanta,ge vis-à-vis d'uneautre nation., sans
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une nécessité bien absolue,. Nous neréperons pointiçiee que notisa-vOnse).zposé précédemment pourprouver .C1/10 les carbonsde terre étrangers. n'étaient nullement nécessaires_, à la France ; nous ajouteronsseulement que la houille n'est pas .tine matière pre,mière dans, J'acception vulgaire des manufacturesl, puisque, rendue à sa elle ne reçoit aucune autre façon quedestination' d'être: .44.1^4.Jée ; elle sert à mettre en uvre,-des naa.tièee premières; et si on veut examiner - la majeure partiedes applications qu'ellereçoit , on verra que sa consommation est un des: ingindres ia,ens. du prix .auquel se vendent les produits des fabriqnes. qui en font usage ; il I.paraît plus naturel, de regarder la houille comme un
DB FRANCE.
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e impie produit du sol: l'exploitation des mines qui la renferment, est vraiment comparable à la culture des terres. Or, en suivant l'analogie, on pouvait se demander s'il serait convenable.
de laisser tomber une partie de nos terres en friche, par la raison que nous pourrions nous procurer du blé d'Afrique ou de Sicile à un prix un peu plus avantageux que celui qu'elles fournissent.
Quoi qu'il en soit de ces réflexions, aban- Estimation donnons-les pour calculer la somme qui sor- (tlaeous tiroit annuellement du royaume: par une nnelleZent cntxra
portation qui serait égale a celle qui avait lieu ,e,rievés p" en 1789. En admettant les mêmes prix et droits rectifiés pour le pair , que ci-dessus, on trouve rene.s que cette somme serait de huit millions huit d'une forte-
cent mille francs , dont six cent mille francsit),o r taseulement pour les expéditions introduites par terre. La somme s'éleverait à près de dix millions de fr., en partant des droits de douanes actuels. Ainsi dans l'une et l'autre supposition, la France mettrait annuellement dehors un capital très-considérable, non-seulement en luimême , mais encore eu égard au résultat de la balance commerciale avec la Belgique , et surtout avec l'Angleterre. Mais, en perdant ce capital annuel, on per-
drait aussi les intérêts qu'il eût produit entre les mains du commerce français ; or, il est aisé de calculer qu'à la troisième année, cette source de désavantage compenserait seule les bénéfices directs du consommateur et du fisc, estimés précédemment. Ces derniers incenvéniens nous semblent si positifs et si çoncluans , que. nous ne nous ar-
Autres inconvénién. généraux.