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PAR UNE MACHINE- A VAPEUR.
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BATITaENT
à vapeur, feu qui consumé environ deux tonnes et un quart de bouille de Whitehaven en vingtquatre heures (1); cette fumée, dis-je , s'élève dans un gros tuyau cylindrique de fer battu très- épais ; ce canal fait en même temps l'office de mât, et porte à sa vergue une grande voile carrée. La partie inférieure de ce nult-cheminée était si chaude qu'on ne pouvait en approcher ; mais la voile ne courait aucun risque , et on n'en avait point non plus à craindre du foyer entretenu sous la chaudière. Le fourneau qui le contenait reposait sur des briques fortement assemblées par des, bandes de fer, et les parois
intérieures du bâtiment étaient revêtues en tôle. Mais la chaleur autour du fourneau était
presque insupportable pour toute personne qui n'y était pas habituée. Cependant le tiseur demeurait à son poste pendant un nombre d'heure consécutives, et jamais plus decinq minutes en repos ; il était constamment occupé à tisonner sous la grille pour entretenir l'accès libre de l'air, et empêcher la houille de se former en gâteaux qui obstruent son passage ; il fallait. aussi tisonner en dedans , et jeter de teins en teins , et peu à la fois , du nouveau combustible par pelletées. Cette n.tanipulation 'est essentielle pour maintenir l'activité uniforme du foyer. On apercevait l'effet de cette chaleur' constante, dans la contraction de toutes les pièces
(i) Le fourneau de la chaudière consumait trois tonnes de houille dllcosse dans les 24 heures ; on a trouvé que celle de -Whitehaven et de \Vorkington durait phis long-. terris, et que celle de Sivarisea.possédait cette qualité dans un degré encore plus éminent.
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de bois environnantes , et en particulier des pièces du plancher du pont ; mais le corps du bâtiment n'en était nullement affecté.
Indépendamment de la voile carrée dont parle , on en mettait une triangulaire au mât de beaupré que portait la proue , et une troisième voile au grand -mât qu'on pouvait dresser ou baisser à volonté.: On avait peint en dehors de la galerie dixhuit grands sabords ; et l'aspect du bâtiment était si formidable à tous ceux pour qui il était un objet nouveau, que plusieurs capitaines de .frégate nous ont affirmé que s'ils l'eussent ren,contré à la mer pendant la guerre, ils auraient
cherché à le reconnaître avant de s'en ap-
procher. Le commandement du navire avait été donné à M. G. Dodd , jeune homme fort résolu , qui était allé à Glasgow exprès pour l'amener à 'Londres. Il avait fait son apprentissage dans la ,marine anglaise , et il g'était distingué ensuite comme ingénieur civil, architecte, et même topographe. Son équipage se réduisait à un contre-maître y quatre matelots du premier ordre , un ingénieur-forgeron , un tiseur, , un mousse. C'était la première embarcation de cette espèce qu'on eût jamais Osé hasarder sur la mer orageuse qui termine le canal de SaintGeorge , en doublant le cap Lézard ; mais plein de confiance en son bâtiment et son équipage, il mit hardiment à la mer (1). (i). Le second biiiiment à vapeur dont j'ai fait mention Glascomme navigant sur la Tamise, y a été amené de d'Ecosse du nième genre , est venu gow; et un troisième , différente de à Hull ; mais ils étaient d'une construction
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