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I3ATIMENT MIT
la magnifique baie q.i s'étend jusqu'à Pile -key ; la mer .etait très-calme, et nous comptions sur une navigation très-agréable pour la nuit ; mais , lorsque nous fûmes hors de l'abri .de la côte , rions retrouvâmes une mer trèshouleuse. Cependant , passé le premier jour ma fetnme , très heureusement, ne souffrit plus du mal de mer. En effet , le mouvement du vaisseau différait absolument de celui d'une embarcation poussée par des voiles ou des rames; l'action des roues sur l'eau , de part et d'autre prévenait le roulis; le bâtiment ne plongeait jamais de l'avent, et il flottait sur le sommet des
vapues comme un oiseau de mer. Le mouvement le plus désagréable avait lieu lorsque les vagues prenaient le bâtiment par le travers ; mais , ici encore sa construction particulière lui procu-
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rait un grand avantage ; car,lescabes qui reEfermaient les roues,agissaient comme autant de bouées , ou 'alfèges , qui contribuaient à tenir le I 'à-huent à flot. Dans ces occasions-,
l'arrivée brusque de l'eau dans la cage .-dii côté du vent , et la compression soudaine de l'air causaient un bruit alarmant, et un choc semblable à celui qu'on éprouve d'une mer houleuse. Après avoir reçu ce choc d'un côté,
on en éPronvait ordinairement un autre, en façon .de réaction u côté opposé; puis un troisième beaucoup pus faible du premier Côté, après quoi le bâtiment conservait un mouvement régulier: pendant quelques minutes. Je ne
nie rappelle pas d'avoir éprouvé plus de trois de ces secousses en succeston rapide , et lenteffet constant était de faire cesser le roulis, qui dure quelquefpis.si long-tems dans les bâtimens
PAR 'UNE MACHINE A VAPEUR.
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voiliers (1). On ne peut nier qu'elles ne fussent inquiétantes au premier Moment par le bruit _qui les accompagnait, et par leur force de percussion qui faisait trembler tout le bâtiment .mais il n'en résultait . aucun inconvénient rable ; au contraire, l'équilibre,se retablissaitdc suite ; et , pendant tout le voyage , le bâtiment sèche, a fai t , comme le disent les matelots, reute c'est-à-dire, qu'il dansait si légèrement suries une vagues, que jamais il n'en a embarqué n'aseule etque , dans tout le passage , nous de vons pas été mouillé une seule fois, mCine .leur écume; exception des plu rares, et qu'on n'attendrait d'aucune des embarcations connues. les Nous laissâmes loin derrière nous tous !a même marée; bâtimens sortis de Dublin par matin , et le lendemain , vers neuf heures du_ reinarnous dépassions Wexford (2). On avait qné , depuis les hauteurs qui dof ninen t la ville l'épaisse fumée (3) -qui sortait de notre niât , et dangereuses à la (i) Il y a peu de Circonstances Plus plat , lors-
par no calme mer que le roulis d'un vaisseau si la mature du hatiment est
qu'elle est houleuse ; sur-tout balancele moins du monde rhsproportionnée r?rt excès ;etceplus 'd'Un le, nuits ; quequefois par détacher _ment finit singulière navire solidement consrruit s'est perdu par cette voiles un appui léger suffit pour. donner aux cause; en vent qui rétabat l'équilibre stable. qui voudront don(2.) Nous invitons ceu.x.de nos lecteurs iqu'elle mérite., à la lire relation tout L'intérêt ner à cette
en ayant sous les yeux la carte da canal d'Irlande et de la côte méridionn'e de l'Angleterre: la fumée (3) Nous n'avons jamais éré incommodés de de nous. elle s'élevait beaucoup au-dessus