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TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES
AU MOYEN DE GABLES MÉTALLIQUES.
MOTRICES
Ce qui précède suffit pour montrer que la transmission par courroies n'est applicable qu'à des puissances méca. niques limitées. Mais même dans ces limites, la grandeur de la distance devient un obstacle à son emploi : l'expérience
a démontré que l'élasticité de la courroie donne lieu à des oscillations et à des variations de vitesse gui augmentent avec la portée et qui, au delà d'une certaine limite. ren. draient la transmission trop irrégulière. D'ailleurs, là où il faudrait faire franchir à l'agent de transmission de grands espaces en plein air, une courroie se trouverait dans de mauvaises conditions de conservation. La recherche d'un organe funiculaire à la fois souple et pas trop élastique, suffisamment résistant et peu altérable (*), était donc indiquée en vue de pouvoir transmettre au loin de grandes puissances mécaniques. C'est là le progrès qui a été réalisé par l'invention des câbles métalliques due, comme on le sait, a M. Ch. F. Hirn, de Colmar. 5. Les câbles métalliques employés comme organes funiculaires sont formés d'un certain nombre de torons identiques entre eux. Les fils de fer composant un toron sont
égaux entre eux et enroulés autour d'une âme en chanvre, tout en étant parfaitement serrés les uns contre les autres. Les torons sont à leur tour enroulés autour d'une âme cen(*) Quant à la question de coût, on peut dire, d'après les données moyennes que la section d'organe funiculaire capable de supporter un effort habituel de ioo kilogrammes provenant de la tension générale, coûte par mètre courant
traie également en chanvre; le sens de leur enroulement çst le contraire de celui des fils dans les torons. Les axes qui se transmettent le mouvement sont rigoureusement parallèles. Deux poulies consécutives ont leur plan médian commun, et c'est dans ce plan médian que se meut le câble qui les relie.
Les poulies ont des diamètres considérables, ce qui a pour objet de contribuer à donner au câble une vitesse suffisante, et de réduire Penn moléculaire que les fils de fer éprouvent par le seul fait de leur enroulement sur la poulie. L'accroissement des diamètres des poulies a en outre pour effet de diminuer l'influence de la raideur.
Si la distance à laquelle la force doit être transmise n'est pas trop considérable, l'installation comprend seulement une poulie conductrice et une poulie conduite, par conséquent un seul câble ; dans certains cas, des poulies de support sont nécessaires pour sdutenir celui-ci dans l'intervalle. Si la distance est très-grande on pourrait, il
est vrai, se borner à multiplier les poulies de Support mais alors on préfère généralement subdiviser la transmission en plusieurs relais, dont chacun a son câble propre.
Les relais sont séparés par des stations. Chaque station porte un arbre horizontal sur lequel sont montées deux poulies, l'une conduite à l'égard du câble du relais qui s'y termine, l'autre conductrice à l'égard du câble du relais qui y commence : le plus souvent, au lieu de deux poulies distinctes, on se sert d'une poulie unique à deux gorges. S'il est nécessaire de changer quelque part la direction de la transmission, on s'arrange pour avoir en ce point une station de relais portant deux arbres horizontaux avec leurs poulies respectives; ils font entre eux l'angle voulu et sont reliés par un engrenage conique. Les stations sont généralement disposées sur des piliers en maçonnerie plus ou moins élevés suivant la configuration du sol et la longueur des relais. -
En cuir En caoutchouc. En fil de fer.
5f,50 tir, 25
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Pour comparer ces prix au point de vue pratique, il faudrait introduire un coefficient de durée pour chaque substance. Mais la comparaison n'aurait d'intérêt qu'entre le cuir et le caoutchouc; car il ne saurait y avoir concurrence d'emploi entre ceux-ci et les câbles métalliques.
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