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EXPLICATIO;X DES PDENOMÈNES OPTIQUES ANOMAUX
DANS DES SUBSTANCES CRISTALLISÉES.
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Les faces de l'octaèdre ;:sont ordinairement notées b1, sans
laire du Brésil, il montre assez souvent quatre carrés
aucune autre raison que la simplicité de la notation. Les axes cristallographiques se trouvent alors avoir pour longueurs respectives. a:c= 1,000 : 2.513,
égaux juxtaposés. La séparation des carrés est mar-
ce qui ne paraît présenter aucun rapprochement avec les axes du rutile ou de la brookite. Mais si l'on note l'octaèdre
habituel a, les axes deviennent
a:c=707:
2 . 513
707 : 628 == 1 : o,8885,
ceux du rutile étant, a : c == 707 : 644
1 :
0,9110,
et ceux de la brookite étant en moyenne
a:b:c==o,842:1: 0,936. Sous cette forme, le rapprochement est évident, et l'anatase rentre dans la loi générale des corps polymorphes. Le changement que je propose est donc amplement justifié, d'autant plus qu'il simplifie au fond les notations, bien loin de les compliquer comme il serait très-aisé de le mon-
trer (*). Si l'on amincit parallèlement à la base, un cristal tolu(") On me permettra de signaler, à cette occasion, les inconvénients que présente le choix, trop souvent arbitraire, que l'on fait de la forme primitive d'une substance donnée. La détermination de cette forme primitive est sans doute un problème délicat, qu'il n'est pus toujours possible de résoudre avec certitude, et qui ne peut l'être, en tous cas, qu'en faisant appel à des considérations d'un ordre très-varié. Mais il est impossible d'éluder et de passer, en quelque sorte, sous silence ce problème fondamental. En agissant ainsi on introduit dans la cristallographie la confusion qui régnerait dans la chirnie si les chimistes ne s'étaient attachés à déterminer le mieux possible, et par la discussion la plus attentive, la valeur des poids atomiques des divers corps simples.
quée par des parties noires opaques ; les diagonales le sont par des bandes étroites irrégulières jaunâtres. Le reste est formé par des bandes bleues alternant avec des bandes jaunâtres parallèles aux côtés, et se croisant rectangulairement. Lorsque la lame est épaisse, elle dépolarise la lumière et reste éclairée entre deux nicols croisés dans tous les azimuts, ce qui est, comme on le sait, le propre des substances dans lesquelles se trouvent superposées des bandes faisant entre elles des angles différents de l'angle droit. Cette conclusion est d'ailleurs con-
firmée par l'examen des courbes isochromatiques développées dans la lumière convergente, qui présentent les irrégularités connues en pareil cas. En amincissant la lame on obtient des traces de polarisation dans des azimuts déterminés, et les courbes isochromatiques deviennent plus régulières. Ce sont des lemniscates à pôles peu écartés, et dont l'écartement variable peut devenir nul. L'orientation de la ligne des pôles varie également, depuis celle de la perpendiculaire à un côté, usqu'à celle d'une parallèle à la diagonale. La compensation est négative.
Les octaèdres de l'Oisans présentent des particularités identiques à celles que je viens de décrire ; mais les pôles des lemniscates y sont moins écartés, et le caractère uniaxe plus accusé.
Tous ces faits" s'expliquent si l'on admet que l'anatase est formée d'une superposition de lamelles clinorhombiques
possédant, ou à peu près, le vrai réseau primitif de la substance, niais dont le caractère optique est négatif. On aurait ainsi superposées des lamelles de même nature, mais dont les axes auraient quatre orientations différentes, ce qui expliquerait la dépolarisation de la lumière suivant