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9,44
LOCOMOTIVE A -ADHÉRENCE TOTALE
jeter sur la ligne GI parallèle 4,00' et située à une distance GO, égale à m, de 00'. Le milieu de la bielle de transmission se projettera donc au point I où la ligne GI rencontre la projection A'B' de cette bielle. En alignement droit, et pour la même inclinaison w des coudes sur la verticale, ce milieu se projetterait en G; nous désignerons par h son déplacement latéral GI dans le passage des courbes. 11
est facile de voir maintenant que la solution de
M. Rarchaert n'est pas rigoureusement géométrique ; eu effet, les diverses pièces qui se projettent sur le contour CAIBC' se projetteraient, en alignement droit, suivant la droite CG'; elles doivent donc subir ,dans le passage des courbes un certain allongement, à moins que leurs articulations n'aient un jeu suffisant et admissible en pratique. Or, les distances AC et BC', moitiés de l'écartement des essieux de chaque truck, ne peuvent varier ; car les essieux
de chaque truck sont liés dans le sens de l'axe de la machine par des longerons spéciaux, et leurs boîtes à graisse n'ont pas de jeu dans leurs plaques de garde ; enfin les chevilles ouvrières C et C' n'ont elles-mêmes aucun jeu dans leurs crapaudines. Les rayons des coudes des essieux Aa et Bb ne peuvent varier non plus; il faudrait donc que ce fût la bielle de transmission qui s'allongeât pour racheter la différence, s'il n'y avait pas de jeu dans les articulations, et théoriquement, il faudrait même que ses deux moitiés Al et 1B' s'allongeassent inégalement pour que son milieu 1 se trouve constamment sur la portée CI du coude du faux 'essieu. Nous désignerons par e, et e, les allongements que doivent subir les deux portions Al et de la bielle et par se leur somme, c'est-à-dire l'allongement total de la bielle. Nous avons représenté cette bielle sur la fig. 9 dans deux positions, correspondant à des positions symétriques des
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ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCHAERT.
coudes par rapport à la verticale. Quand les coudes sont verticaux, la bielle est en AB et parallèle à CC'; dans son mouvement, elle s'incline alternativement d'un côté ou de l'autre de cette position moyenne AB, en faisant avec elle un angle e. Enfin la bielle A'B' ne sera plus perpendiculaire aux portées des essieux Aa et Bb et s'écartera de cette position d'angles O'A'B' ou 0, et O'B'A' ou 0; ces angles passent alternativement par les mêmes valeurs à cause de la symétrie de l'ensemble du mécanisme par rapport à 00'.
En conséquence, nous allons chercher les expressions des quantités suivantes, précedemment définies : h, e1, e, e, s, 0, et O.
On se rappelle d'ailleurs que, grâce au jeu latéral du coussinet central de la bielle sur la portée du coude du faux essieux, et grâce aussi au mode d'articulation, précédemment décrit, du milieu et des extrémités de cette bielle avec ce coussinet central et avec les coussinets extrêmes, les déformations qui répondent aux quantités h, e, 0, et 0, sont
parfaitement libres et que le système ne peut être exposé à des fatigues particulières que par l'effet des allongements e, et e, que doivent subir les deux moitiés de la bielle. Nous ferons les désignations suivantes distance CC, des chevilles ouvrières, égal à 2",800, d'où D = 1,400 2d, distance des essieux d'un même truck, égal à l'",200, d'où d 0",600
longueur de la bielle centrale de transmission, égale à 2D D d 2d ou e,600, d'où
o,soo
r,
rayon des coudes des trois essieux (ou rayon de manivelle) r = O" 250 a, angles O'CC, et O'C'C, et 2oc l'angle des essieux convergents; R, rayon de la courbe moyenne de la voie ou encore du cercle CMC' qui n'en diffère que d'une façon insignifiante.
Nous donnerons d'abord des formules exactes pour l'expression des quantités que nous voulons calculer, puis nous indiquerons des formules approchées très-suffisantes en pratique, et enfin les formules numériques qui se rapportent à la machine de M. Barchaert. TOME X, 1876.
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