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L0001110TINE A ADHERENCE TOTALE
aborder des rampes de 5 p. To-o ou -f- avec une vitesse très20
faible , il est vrai. Voici dans quelles conditions Le diamètre K K' (Pl. IV, fig..2 o) des plaques tournantes était
inférieur à la distance des essieux extrêmes de la machine Rarchaert. Pour tourner cette machine, on faisait usage de deux pièces en fer MP, que nous appellerons rails-allonges, que l'on posait sur une de S extrémités des rails de la plaque
ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCII AERT.
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Si la pente i d'une rampe était au maximum , comme sur la ligne de Fougères, de ona,o15 on aurait
omm.8o;
mais cette valeur est un minimum dans ces conditions, puisqu'elle suppose que l'effet de soulèvement est, sans retard appréciable, transmis à la cheville ouvrière et aux
et qui débordaient cette extrémité d'une longueur suffisante. Pour éviter les obstacles qu'on aurait pu rencontrer en tournant la machine, il avait fallu donner à la surface
de leurs positions premières, c'est-à-dire à ne plus rester à égale distance des deux centres des deux trucks. Par suite, l'axe 0 du faux essieu tendra à sortir du plan PP' et à s'en éloigner d'une distance que nous avons désignée par 7) et dont nous avons précédemine,A donné l'expression. Pour fixer les idées, nous supposerons que le faux essieu tend à se porter plus vers l'arrière de la
supérieure MP des rails-allonges une inclinaison de20,
machine que le plan PP'. La quantité r; représente l'écart à racheter pour que les liaisons ne soient pas violées; le jeu des articulations
et la machine s'est toujours prêtée sans difficulté et sans inconvénient apparent à l'ascension de l'une de ses moitiés sur ce plan aussi fortement incliné ; elle ne l'abordait, il est vrai, qu'avec une vitesse excessivement faible; mais il n'en fallait pas moins que le jeu des pièces et autres moyens précédemment indiqués rachetassent un écart 7i de 2".,67, et cela se faisait si naturellement que jamais mon attention ne s'était fixée, pendant les essais, sur les inconvénients que pouvait offrir cette manoeuvre anormale, que les dimensions insuffisantes des plaques tournantes rendaient
rachètera en partie cet écart, et il est facile de concevoir que la lacune restante puisse être comblée, dans le cas d'une très-faible
indispensable (*) (*) Au sujet de la théorie que nous venons d'exposer et de la manoeuvre que imus venons d'indiquer, l'observation qui suit me semble mériter qu'on s'y arrête. Sur une voie régulière à, pente constante, le plan PP', fig. 21, supposé mené parallèlement aux faces des plaques de garde MN et M'N' du faux essieu et à égale distance de ces plaques est également distant des centres des deux trucks; il en est de même de
l'axe 0 du faux essieu, axe qui est alors situé dans le plan FP'. si la machine vient à aborder, avec une vitesse très-faible et de façon que la flèche des ressorts de suspension reste constante, un plan incliné ou une irrégularité de la voie, le plan PP' ci-dessus défini et l'axe 0 du faux essieu tendront, d'après ce que nous avons expliqué, à s'éloigner l'un et l'autre, mais de quantités inégale!,
vitesse, de la manière suivante Soit ri' la valeur de cette lacune nécessairement plus petite que 7i.
par exemple, le cas où le jeu des articulations peut le moins facilement parer à l'incompatibilité. des liaisons, ce qui correspond à la position horizontale des coudes des essieux. Le faux essieu, arrêté nécessairement par ses plaques de garde, sera par les liaisons sollicité de se porter encore vers l'arrière d'une quantité il pressera horizontalement dans cette direction sur ces Considérons ,
plaques; mais en même temps la bielle centrale de transmission exer-
cera à ses extrémités une pression horizontale égale et dirigée en sens contraire sur les essieux coudés des deux trucks, pression qui se reportera directement sur les bases des chevilles ou vrières situées au même niveau que ces essieux. Nous aurons donc un ensemble de deux forces égales et de directions opposées, appliquées au châssis général et à des niveaux différant de om,25, la plus élevée de ces for-
ces étant dirigée vers l'arrière et la plus basse vers l'avant de la machine. Ces forces fourniront un couple qui tendra à décharger les ressorts du truck d'avant en surchargeant d'autant les ressorts du truck d'arrière ; les premiers de ces ressorts se détendront et la cheville ouvrière d'avant s'élèvera; les seconds se tendront au contraire davantage et la cheville ouvrière d'arrière s'abaissera. ii en résultera un mouvement de rotation ou de bascule du châssis général, qui reportera vers l'arrière les plaques de garde du faux essieu et, par suite, leur plan de symétrie PP', et il suffirait que ce nouveau déplacement fût égal à l'écart qui restait à racheter Our que l'incompatibilité des liaisons disparût entièrement. Voilà donc encore une ressource, au moins en tl,_éorie; mais en
Pratique il n'y faut pas compter, et, de plus, elle serait dange-