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LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE
longerons principaux, et cela sera d'autant moins exact que la vitesse de la machine sera plus grande. Il faut remarquer, toutefois, qu'aucune machine ne pourrait aborder sans réactions brusques une rampe de om,o1.5 en sortant d'un palier, et il y a, selon moi, à. conclure de ce qui précède que le profil d'Une voie bien établie ne doit pas présenter de variation aussi accentuée dans son incli-
naison, et qu'il faut raccorder les parties droites de ce profil par des courbes qui fassent disparaître les angles vifs, comme l'angle SMP que suppose la fig. 19, Pl. IV.
Une voie très-irrégulière, en mauvais état d'entretien, par exemple, n'offre pas en général d'accidents brusques les rails y représentent unenSorte de surface houleuse où l'on ne pourra circuler qu'à une faible vitesse, quelle que soit la machine que l'on emploie ; alors les ressorts de suspension agiront sans trop de retard sur les longerons généraux, et l'écart à racheter se trouvera notablement atténué,
ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCHAERT.
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peu importe) du milieu de l'un des essieux coudés des trucks pouvait être de orn,o2 ; cela suppose que l'irrégula-
rité brusque du rail qui amène ce soulèvement est en hauteur de on',o4 ; c'est beaucoup plus que la saillie des boudins sur les jantes des roues; c'est donc un cas où l'on serait exposé à dérailler avec toute espèce de machine. L'essieu coudé d'avant étant soulevé par une de ses extrémités, le coussinet de la bielle de transmission que porte son couclese trouve un peurejetévers un des bords de la locomotive; mais le coussinet du sommet de cette bielle, que porte le coude du faux essieu, peut librement obéir dans la mesure nécessaire à ce déplacement latéral, puisqu'il a sur la portée du coude un jeu considérable. Pour les déformations
de ce genre, il n'y a plus surabondance, et il ne peut y avoir incompatibilité des liaisons. Il est donc inutile d'insister sur ce point, ou plutôt on reconnaîtrait facilement, par un examen approfondi du sujet, qu'il ne peut se pré-
Quant aux dénivellations brusques,' de courte étendue, pour
senter, dans ce cas, que des incompatibilités de second ordre
lesquelles les ressorts n'ont pas le temps- d'agir sensiblement , ce sont des accidents qui ne se présenteront presque jamais sur les deux rails à la fois, et nous avons attribué à ces dénivellations, dans les applications des formules qui
tout à fait insignifiantes, tandis que les incompatibilités dans le plan méridien sont du premier ordre tant que la bielle est de forme triangulaire ; mais, counne je l'ai dit,
les concernent, une valeur tout à fait excessive ; nous avons supposé, en effet, que le soulèvement 3, (ou l'abaissement,
elles ne seraient plus encore que du second ordre si la bielle était droite, c'est-à-dire si le faux essieu était au niveau des autres.
relise : i" Il n'y faut pas compter, car elle ne peut être efficace
qu'autant que la machine marche avec une vitesse assez faible pour que les ressorts puissent sans retard appréciable prendreles
CHAPITRE IV.
tensions nécessaires au passage des irrégularités de la voie, ce qui n'a pas lien en marche régulière. s° Elle serait dangereuse, parce qu'elle pourrait tellement décharger l'un des deux trucks au plument où il franchirait ces irrégularités, en s'élevant, par exemple,
Examen des causes Étude dynamique de la machine. qui peuvent altérer sa stabilité.
qu'il ne resterait plus assez fortement appuyé sur les rails pour qu'on n'eût pas à craindre des déraillements. Il faut donc éviterde se mettre dans de pareilles conditions, et pour cela il faut, si l'on veut conserver la bielle de transmission triangulaire, admettre franchement un jeu convenable dans les articulations de cette belle et, de préférence, dans l'articulation de son sommet.
Dans l'étude que nous nous proposons de faire, nous rapporterons les différentes parties de la machine à trois axes de coordonnées rectangulaires ayant le plus souvent