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LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE
leur origine 0 au milieu de l'axe du faux essieu et toujours les directions que nous allons indiquer L'axe Ox (fig. 22, Pl. V) est horizontal et parallèle à l'axe longitnclinal de la machine ; il est dirigé de l'arrière à l'avant et par conséquent dans le sens du mouvement. L'axe Oy est vertical et dirigé de haut en bas. L'axe Oz est horizontal et dirigé vers le côté gauche de la machine ; nous appelons côté gauche celui qui est à la gauche du mécanicien regardant en avant. Pour mettre la plus grande clarté possible dans le discours, nous affecterons d'accents et d'indices les lettres désignant les quantités que nous aurons à faire figurer dans nos formules, de manière que le lecteur sache toujours nettement à quelles pièces de l'organisme ces quantités se rapportent ; l'accent simple désignera les pièces du truck d'avant et l'accent double celles du truck d'arrière; l'indice i désignera les pièces du côté droit de la machine et l'indice 2 celles du côté gauche. Les indices pourront dans certains cas être employés autrement, sans qu'il en résulte d'ailleurs aucune obscurité. Si l'origine 0 est au milieu de l'axe du faux essieu; le plan vertical x0y passant par l'axe longitudinal Ox continuera à être désigné par le nom de plan méridien; le plan également vertical zOy s'appellera le plan transversal, et le plan x0z s'appellera simplement le plan horizontal. Une machine locomotive comporte de nombreuses pièces
qui ont des mouvements relatifs par rapport à son ensem-
ble, c'est-à-dire par rapport au châssis général portant la chaudière; l'es pistons, leurs tiges, les bielles, les roues,. toutes les pièces du mécanisme de la distribution , etc. sont dans ce cas. Ces mouvements relatifs sont déterminés par les liaisons du mécanisme; pour les roues et en général pour les organes désignés- ordinairement sous le nom de pièces tournantes, ils sont circulaires; pour les pistons et leurs tiges,
ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RAECUAERT.
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ils sont rectilignes-alternatifs; pour les bielles des pistons, ils sont d'une nature plus complexe, mais dans tous les cas ce sont des mouvements relatifs complètement définis et réguliers, qui sont une conséquence directe de la marche même de la. machine..
Il existe d'autres mouvements qu'on peut appeler perturbateurs ou parasites et qui, loin d'être une condition essentielle de la circulation de la locomotive, tendent à altérer
il importe d'atténuer autant que possible ces derniers mouvements, qui pourraient devenir dangereux et qui se produisent sous l'influence des forces extérieures qui sa stabilité
agissent sur la machine, de celles qui se développent dans son intérieur par suite du travail de la vapeur, et enfin de celles qui sont dues à l'inertie des pièces animées de mouvements relatifs réguliers. Les mouvements parasites dont il s'agit sont possibles
dans certaines limites, parce que la machine n'est pas rigoureusement guidée par les rails, et qu'en outre elle n'est pas entièrement rigide, vu que plusieurs de ses parties ne sont liées entre elles que par des ressorts flexibles.
Pour bien fixer les idées supposons qu'une machine,
considérée dans son ensemble ou en bloc, si l'on veut, circule sur une voie en alignement droit avec une vitesse constante, et prenant cet état de mouvement comme une première approximation, définissons les mouvements parasites ou perturbateurs qui peuvent modifier cet état dans chacune des parties de la machine. ro Il pourra y avoir dans un même tour de roues, c'està-dire dans l'intervalle de temps qui s'écoule entre deux
passages consécutifs à la même position, des pièces animées d'un mouvement relatif régulier, une variation dans la vitesse même de progression de la machine, vitesse dirigée suivant Ox et qui oscillera, quant à sa grandeur, autour de la vitesse moyenne. Ce mouvement parasite porte ordinairement le nom de Mouvement de recul ; il affecte