Annales des Mines (1876, série 7, volume 10) [Image 157]

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LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE

nécessairement l'ensemble de la machine , par suite des liaisons établies entre le Châssis principal et les trucks. porteurs au moyen des chevilles ouvrières. 2 ° Il pourra y avoir aussi un mouvement vertical d'ensemble, c'est-à-dire de translation de certaines parties suivant 0g; nous désignerons ce mouvement sous le nom de mouvement d'élévation. 11 ne pourra pas exister par exemple pour les essieux des trucks, tant que les roues de ces essieux ne quitteront pas les rails en se soulevant,

mais les causes qui tendent à le produire se traduiront alors par des variations de charge. Le mouvement d'élévation pourra, au contraire, exister pour le châssis général, et se manifestera par une variation dans la flèche

ET A ESSIEU X CONVERGENTS DE M. RARCHAERT.

Sol

châssis général et les châssis des trucks, qui sont à cet égard entièrement indépendants.

6° Enfin certaines parties de la locomotive, et principalement le châssis général, pourront prendre un mouvement de rotation, dit mouvement de galop, autour de l'axe transversal Oz ou de toute autre droite parallèle à cet axe. Le mouvement de galop pour le châssis général se traduira par une variation dans les flèches des ressorts de suspension.

Ces mouvements de recul, d'élévation, de translation latérale, de roulis, de lacet et de galop résument tous les mouvements parasites qui peuvent affecter les diverses

des ressorts de suspension.

parties de la machine, et nous allons chercher quelles sont les forces perturbatrices qui tendent à les produire,

Un mouvement latéral de translation de l'emsemble de la machine pourrait aussi se manifester suivant Oz; mais il serait limité par la réaction des rails sur les boudins des roues ; nous verrons d'ailleurs qu'il n'a pas de tendance à se produire en alignement droit. Il n'apparaît normalement que dans la circulation en courbe.

en indiquant les moyens qui peuvent être employés pour les prévenir ou du moins pour les atténuer ; nous croyons utile de traiter cette question d'une façon à peu près complète, par la raison que les choses ne se passent pas dans la machine Rarchaert telle qu'elle a ée construite, tout à fait de la même manière que dans les Machines ordinaires.

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Certaines parties de la machine pourront, d'autre part, prendre un mouvement de rotation autour de l'axe longitudinal Ox ou de toute autre droite parallèle à cet axe; ce mouvement, dit mouvement de roulis, pourra affecter à la fois le châssis général et les châssis des trucks et sera limité dans son amplitude par la résistance des ressorts, comme nous le dirons plus loin ; mais il ne pourra se manifester sur les essieux mêmes, et les forces qui tendraient à le produire se borneront à faire varier la charge des roues de ces essieux.

Pour chacune des pièces principales de la machine, nous transporterons par l'addition de couples toutes les 0 des coordonnées forces qui la sollicitent-"à choisies ; nous obtiendrons ainsi : i° des forces de recul, d'élévation et de translation latérale respectivement dirigées suivant les axes Ox, Oy et Oz; 2° des couples de roulis, de

Les diverses parties de la machine pourront encore avoir des mouvements de rotation dits mouvements de

lacet et de galop situés dans des plans yOz, zOx et x0y ; ces couples tendront à produire des rotations autour des axes Ox, ()y et Oz; on regardera ces couples, ou plutôt leurs moments, comme positifs, quand ils tiendront à faire tourner les pièces auxquelles ils sont appliqués dans le sens des aiguilles d'une montre, pour un observateur placé à l'origine 0 et regardant dans la direction des axes Ox,

Tacet autour de la verticale Oy ou de toute autre verticale,

Oy ou Oz.

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et ces mouvements pourront affecter en particulier le

Ces conventions posées, indiquons la méthode que nous