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ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCHAERT.
LOCOMOTIVE A _ADHÉRENCE TOTALE
VTaii même pas être réalisé., si c'était possible, puisqu'un
certain jeu est nécessaire pour la circulation dans les courbes, ainsi que je l'ai montré précédemment. Le jeu existant, il permettra .aux deux manivelles de s'écarter d'autant .plus du parallélisme que ces manivelles seront plus éloignées de .leurs positions verticales et par suite plus rapprochées de leurs positions horizontales. Soit, en effet (fig. 34, Pl. V), E'E"C" G' le parallélogramme que :formeraient la bielle., .les manivelles et la ligne EE" qui joint .les :essieux, s'il n'y .avait aticun jeu; le jeu total étant
égal à aa', la position de l'extrémité G' de la manivelle n'est plus rigoureusement déterminée sur la circonférence décrite .du point E' comme centre avec E'G' comme rayon; les positions extrêmes que pourra prendre l'extrémité G' de venons de
la manivelle sur la circonférence dont parler, ,se trouveront aux intersections D et D' de cette circonférence avec d'autres circonférences décrites du DOLIS
point C" avec des rayons égaux à G"a et G"a'. Les manivelles pourront donc s'écarter du parallélisme, soit dans un sens, .soit dans l'autre, de l'angle représenté par DEC ou D'E'C' ; et l'on voit facilement que .ces angles, comme les arcs DG' et D'G' qui leur correspondent, pourront être d'autant plus grands pour un jeu déterminé, 'que la circonférence DC'D' coupera l'horizontale CC" sous tm plus grand angle, c' est-.à-dire que les manivelles EV et E"G" se-
ront plus près d'être horizontales. M. Rarchaert suppose que, lorsque les manivelles sont
verticales, l'écart est sans importance, ce qui me paraît vrai; et il montre que la différence de diamètre des roues ne pourra pas lui donner une.bien grande valeur, quand les manivelles deviendront horizontales, ,après un quart de tour des roues, pourvu qu'on ne laisse pas cette différence de diamètre .atteindre une valeur inacceptable dans tous les systèmes de- machines à roues couplées. -Gomme enfin cet écart doit redevenir insignifiant toutes les .fois que les
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manivelles sont verticales, il y aura forcément des glissements à la jante ; mais cela se présente aussi dans les machines ordinaires quand les roues n'ont pas rigoureusement le même diamètre, et même encore quand elles ne portent pas, par
suite du jeu de la conicité, sur des cercles de roulement de même rayon. Seulement dans les accouplements ordinaires ce glissement à la jante est plus régularisé; en 'effet, pendant que dans la machine de M. Rarchaert, le défaut
de parallélisme a la plus grande liberté de se produire lorsque les manivelles sont horizontales, dans les machines ordinaires, lorsque d'un côté les manivelles sont horizon-
tales, elles sont verticales de l'autre, en sorte que le défaut de parallélisme est plus souvent rectifié et le glissement à la jante plus régularisé. Une autre objection faite à la bielle droite, et qui a déjà été signalée, concerne la transmission des efforts par cette bielle d'un truck à l'autre ; bien que M. Rarchaert ne paraisse pas y attacher une bien grande importance, il l'a examinée avec attention et l'a formulée, dans l'une de ses lettres, de la manière suivante
« La bielle droite transmet régulièrement les efforts « de l'arbre moteur ; mais sur une pente, alors que la va« peur n'agit plus, ce sont les roues qui commandent la « bielle, laquelle alors possède ses points morts, si l'un « des trains éprouve des effets de ralentissement extérieurs, « par l'action des freins, par exemple. »
10 Il n'est pas entièrement exact de dire que sur une pente, alors que la vapeur n'agit plus, ce sont les roues qui commandent la bielle de transmission, parce qu'en. réa-
lité c'est l'ensemble de la machine et même le train tout entier qui entraîne le mécanisme. Le tout se meut, dès que la vapeur n'agit plus, en vertu de la vitesse acquise et en certains cas par l'action de la pesanteur. Comme dans ces conditions l'adhérence n'est pas mise en jeu, que les roues n'ont pas de tendance à patiner, le mouvement se poursuit