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LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE
ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCHAERT.
régulièrement jusqu'au moment où la machine s'arrête, et sans qu'il y ait à redouter jusqu'à ce moment l'influence des points morts que le mécanisme peut présenter en principe; car, sauf les irrégularités périodiques dans la transmission des efforts, les points morts ne sont pratiquement à crain-: dre qu'au démarrage, alors que la machine n'est pas lancée. La machine Roy elle-même, toute vicieuse qu'elle était dans son principe, marchait, autant que je puis le savoir, quand elle avait démarré, et elle devait même démarrer seule quand l'adhérence des roues de ses deux essieux du milieu était suffisante pour ce démarrage, parce qu'alors les essieux extrêmes étaient entraînés par l'intermédiaire du châssis général ; mais cette machine n'agissait alors que comme une machine à adhérence partielle, et ne fonctionnait plus avec adhérence totale, contrairement à ce que son auteur avait annoncé, au passage des points morts. La ma-
chine Rarchaert ne présente pas cet inconvénient ;
11 est exact qu'une bielle droite unique ne peut transmettre régulièrement des efforts, comme l'action d'un frein, 2°
d'un truck à l'autre, ou, pour dire autrement, que cette transmission présente des points morts. Dans ce cas, les équations précédemment établies
[ (cp' y")
sin w
(N'
N") cos cl 1,
deviennent incompatibles quand les coudes des essieux sont horizontaux, c'est-à-dire pour w = 90°; alors en effet ? est
nul, puisqu'on suppose que la vapeur n'agit plus, et l'on a ?"=. 0, d'où l'on conclut h (N'
N) sin w
[2?' sin w
(N'
N) cos (11=
2,1,' sin w- (N'
N") cos w
0,
équation qui ne peut être satisfaite pour (0 = 90°, à moins que ?' et par conséquent y" ne soient nuls, ce qui montre que
dans ce cas toute transmission d'effort par la bielle est impossible et qu'il y a bien point mort. Si h n'est pas nul, les équations précédentes ne présentent plus cette incompatibilité pour w 90° et la transmission des efforts est toujours possible; on a en effet, en remplaçant N' N" par sa valeur N, Nh sin w
[4 sin w
(N' N) cos w] 1 = o,
relation qui devient, pour w = 90°,
Nh = L'effort ?' pourra donc être transmis d'un truck à l'autre, pourvu que le coude du faux essieu puisse exercer sur le sommet de la bielle, avec lequel il est articulé une action radiale N égale à
2yri h
action qui. pour la même valeur de
y', sera d'autant plus grande que h sera plus petit, c'est-àdire que la forme triangulaire sera moins accusée, et qui devrait être infinie pour h = o, si alors y' et y" n'étaient pas nuls.
N") sin 01 h =
Hy") cos w+
Si. h est nul, cette relation devient
car,
ainsi que je l'ai expliqué, son adhérence totale pourra toujours être utilisée pour le démarrage.
[
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o.
-
Si donc nous supposons qu'un frein vienne agir sur les roues du truck d'arrière, son action ne se transmettra en partie au truck d'avant que d'une façon irrégulière, mais la locomotive entraînée par la vitesse acquise n'en poursuivra pas moins sa route jusqu'à l'arrêt complet, c'est-àdire jusqu'à ce qu'on ait obtenu le résultat désiré. Jusque-là les points
morts seront franchis en vertu de la vitesse
acquise ; on se trouvera dans les mêmes conditions que celles que présente une machine fixe qui transmet le mou-