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LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE
par M. Rarchaert, et qu'à cet égard la bielle triangulaire est préférable; mais on ne devra pas oublier qu'elle a aussi ses inconvénients, que nous avons surabondamment exposés dans les précédents chapitres. La fig. 56, Pl. V, représente en projection sur le plan vertical méridien les trois essieux coudés E, E', E'; on y a indi-
ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCFIAERT.
devait prendre pour valeur minima de 7 eh CT
21'
qué en lignes pleines les coudes EC, E'C', E"G" de ces essieux dans la position horizontale qu'ils devraient pren-
dre normalement et simultanément, si les articulations C, G', G" n'avaient aucun jeu ; on y a indiqué de la même manière la position normale de la bielle de transmission CC'C".
Dans les conditions régulières correspondant à l'absence de jeu dans les articulations, c'est-à-dire les assemblages étant réduits à toute leur simplicité géométrique, la base C'G" de la bielle de transmission devrait être constamment horizontale ; mais comme ce jeu inévitable est de plus nécessaire, ainsi que nous l'avons expliqué, il en résultera que la base C'C" pourra s'écarter de l'horizontale et faire avec elle un certain angle P nécessairement toujours petit; nous avons figuré en traits interrompus la position GiC,IC,"
de la bielle de transmission ainsi dérangée de sa position normale, au moment où le milieu H de sa base C'C" traverse l'horizontale E'E" des essieux des trucks. A ce moment le coude a encore à tourner d'un angle cc pour
zi désignant la hauteur dont le milieu de l'essieu coudé de l'un des trucks peut être accidentellement soulevé ou abaissé, h la hauteur HC de la bielle de transmission et 21 la longueur de sa base Cr. D'autre part, nous avons vu au même chapitre que les articulations G' et C" doivent aussi avoir un certain jeu pour permettre l'inscription de la machine dans les combes;
or, si le coude de l'essieu d'avant n'était pas en retard, par suite de l'altération du parallélisme, il devrait être en EC,', quand le coude de l'essieu d'arrière est en E"C,"; ce qui montre que la base de la bielle de transmission a dû, à la faveur du jeu des articulations C' et C", passer de sa longueur normale 21 à la longueur
_1
cos P '
désignant par
1(1. co,p)
1
cos
cos ri
et très-approximativement, puisque p est toujours un trèspetit angle, F, =
lisme des coudes EiG,' et E"Ci".
Il est nécessaire, comme nous l'avons rappelé tout à l'heure, pour le franchissement des inégalités de la voie, de laisser à l'articulation C un certain jeu c dans chaque sens, en sorte que le diamètre du coussinet C devra sur-
2/
2e cette différence ou l'augmentation de la distance des deux .articulations C' et C", nous aurons
atteindre la position horizontale, et le coude E"C" a dépassé
cette position d'un angle égal. Ce qu'il nous importe de savoir, c'est si cette perturbation ou déviation que mesure l'angle p peut aller jusqu'à produire le coincement des articulations C,' et C,", et par suite jusqu'à rendre impossible la rectification du parallé-
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passer de 2a. le diamètre de la portée du coude du faux essieu; nous avons vu d'ailleurs au chapitre III que l'on
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Mais, d'autre part, la plus grande valeur que puisse acquérir l'angle p est limitée par le jeu c de l'articulation du TOME x, 1876.