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tout le cours du travail, avec une grande constance de
qualité et a donné d'excellents résultats. Un échantillon pris au hasard sur le chantier a été remis à M. DurandClaye, directeur-adjoint du laboratoire de l'École des ponts et chaussées, pour en faire l'analyse. Les résultats ont été les suivants Analyse de la chaux de Belles. Silice.
Alumine et peroxyde de fer Chaux. Magnésie.
Eau, acide carbonique et produits non dosés.
19,75 8,30
55,95 0,85 15,15
100,00
(c Par sa composition chimique, cette chaux se classe (c parmi les chaux éminemment hydrauliques. Mise en « pâte ferme et plongée dans l'eau, elle a fait prise com« piète en douze jours. » (Extrait du Registre des Essais du Laboratoire de l'École, du 5o juin 1875.) On a employé le ciment de Portland dans la construction des voûtes, sous les fontis, et pour boucher des fissures. de la roche formant le ciel de la carrière. Rapport de la section totale des piliers de consolidation à la surface consolidée. Il est intéressant de connaître le rapport de la surface occupée par l'ensemble des murs ou piliers souterrains à la surface totale qu'il s'agissait de consolider. D'après un relevé fait sur le plan de l'ouvrage, les constructions souterraines en maçonnerie présentent, additions faites, une section totale de 9.920 mètres carrés, savoir: t° Sous l'enceinte des réservoirs (Mur de pourtour souterrain et zone comprise entre ce mur et les divisions rectangulaires) a' Sous les bassins (Divisions rectangulaires souterraines.) Total
mètres carrés. 3.0112.
6.878 9.920
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RÉSERVOIRS DE MONTROUGE.
CONSOLIDATION DES CARRIÈRES SOUTERRAINES.
L'étendue superficielle correspondante, occupée par les réservoirs, est de 56.000 mètres carrés. Le rapport cherché est par suite de 5969:0 = '27,5 p.100.
On a négligé, dans le relevé ci-dessus, les constructions, pourtant assez nombreuses, en moellons secs, les bagues établies dans les bourrages, les piliers à bras. Mais il y a lieu, en principe, d'ajouter aux maçonneries, pour apprécier le degré de résistance de l'ouvrage, la surface occupée par de rares étaux de masse laissés intacts par les exploiteurs de la carrière. Sous l'emplacement des réservoirs, ainsi que nous l'avons exposé précédemment, l'exploitation a été presque intégrale. Les carriers n'ont laissé subsister que des étaux de niasse insignifiants, qui ne composent dans leur ensemble qu'une section bien minime d'environ 15o mètres carrés. En ajoutant ces 15o mètres carrés aux 9.920 mètres carrés de maçonnerie, auxquels on peut, à juste titre, les assimiler, le rapport cherché s'élève trèslégèrement et atteint 28 p. ioo de l'étendue consolidée. On doit se demander si le rapport est convenable, si le chiffre de 28 P. loo n'est ni trop fort ni trop faible. L'expéejsenttn.ble avoir prononcé d'une manière décisive quant point.
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Le rapport indiqué n'est pas trop fort. En effet, les travaux souterrains ont été commencés suivant un plan qui différait, à certains égards, du plan définitivement exécuté, et qu'il a fallu modifier, au commencement de 1875, à la suite de l'écrasement d'un certain nombre de piliers, sous l'emplacement où l'on se préparait à construire le réservoir de l'Ouest. La section totale des maçonneries d'après le projet n'atteignait pas tout à fait 8. 5oo mètres .carrés. a remédié à cette insuffisance en diminuant le nombre et la largeur des galeries d'inspection, en augmentant l'épaisseur des piliers en vue sur ces galeries et en les reliant par des murs, de manière à former une sorte d'armature souTOME XI, 1877.
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