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VARIATIONS DES ANGLES PLANS DES CLIVAGES
SUR LES FACES DES PRINCIPALES ZONES.
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L'opération est un problème de géométrie analytique, et,
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dans un cas particulier, il serait certainement beaucoup plus commode de l'exécuter à l'aide d'une épure ; elle pourrait être notablement simplifiée en prenant trois axes ou au moins deux d'entre eux rectangulaires ; on se placerait ainsi dans les conditions des cinq premiers systèmes. Il suffirait en outre de modifier l'équation générale en disposant de deux coordonnées du plan mobile, tout en laissant varier la troisième, pour que ce plan fût assujetti à décrire une zone dans son mouvement, et pour obtenir ainsi l'équation de la courbe figurant la variation de la projection de l'angle des clivages sur toutes Jes facettes appartenant à une certaine zone spéciale d'un cristal. Mais un pareil travail, quel que puisse- être son intérêt au point de vue mathématique, serait peu utile dans la pratique, qui, dans ses déterminations, se borne à un nombre
restreint de cas particuliers, placés dans des conditions de simplicité relative et bien étudiés géométriquement et optiquement. En outre, le microscope ne permet la mesure des angles, mêmes plans, qu'avec une certaine approximation. L'intérêt se concentre sur quelques minéraux et sur quelques-unes de leurs zones. C'est justement l'étude de ces cas spéciaux que se propose le présent travail. Je me suis donc borné aux cas particuliers spécialement intéressants dans les études pétrologiques. J'ai considéré
uniquement les trois zones parallèles aux axes cristallographiques, celles-ci étant les seules dans lesquelles on ait étudié graphiquement, jusqu'à ce jour, les valeurs diverses
des angles d'extinction, et j'ai opéré ces déterminations sur les minéraux les plus répandus dans les roches éruptives : le pyroxène, l'amphibole, l'orthose et les feldspaths tricliniques.
PYROXÈNE.
Le pyroxène appartient au système monoclinique ; il
cristallise sous la forme d'un prisme plus ou moins modifié; trois zones offrent un intérêt particulier : les zones pgi,
ph' et h'g'. Les clivages sont au nombre de cinq; deux prisont respectivement parallèles aux faces in du prisme un mais très-nets mitif, ils sont souvent interrompus,
troisième est parallèle à h', un quatrième à g', et enfin le cinquième est parallèle à la base p. Les trois derniers sont beaucoup moins parfaits que les deux premiers; la plupart du temps ils ne se distinguent pas. Aussi baserons-nous nos calculs uniquement sur ceux-ci et ne citerons-nous les autres que pour être aussi complets que possible et permettre de les reconnaître et d'en tirer d'utiles informations dans les cas exceptionnels où ils seraient visibles. L'alté-
ration du minéral et son infiltration par des matières étrangères peuvent les faire apparaître, et d'ailleurs il
est certaines variétés de pyroxène telles que le diallage, par exemple, qui ne diffèrent du minéral type que par la prédominance du clivage parallèle à hi, l'un de ceux qui
viennent d'être cités comme étant généralement imparfaits. Avant d'entrer dans le détail des calculs, il convient de prévenir que toutes les données angulaires dont nous nous servirons sont empruntées à la minéralogie de M. Des Cloizeaux. Zone p g' - Supposons le prisme primitif constitué par les deux clivages parallèles aux faces m et dont les deux directions faces OEHG et AEHG (fig. 25, Pl. ID donnent les respectives; dans toute section appartenant à la zone pg', les traces de ces deux clivages seront deux à deux parallèles aux intersections 0E', AE' par les deux facettes prismatiques de planS AOE inclinés d'un certain angle variable sur le plan de la base AOE. Elles offriront donc, dans leur