Annales des Mines (1878, série 7, volume 14) [Image 169]

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SYSTÈME ATMOSPHÉRIQUE D'EXTRACTION

POUR L'EXPLOITATION DES MINES A TOUTE PROFONDEUR. 513

pendant qu'avec le système atmosphérique dans lequel le travail d'ascension est uniforme, il n'est au maximum que

de 5 p. 100 à cause du rendement plus grand tiré

des

machines et de la détente plus régulièrement obtenue de a vapeur (5). Machine définitive. Sa description. C'est ensuite des données fournies par la machine provisoire faite à Épinac dans les ateliers des houillères, que se construit à Saint_ Étienne, chez MM. V. Biétrix et Ci', la machine définitive dont la description suit Elle est du type horizontal. Elle est construite de façon à pouvoir i° Être disposée en deux parties égales pour marcher dans le système atmosphérique, soit avec l'une quelconque d'entre elles, soit avec les deux à la fois. Être munie d'une détente variable à volonté. 50 Être agencée pour fonctionner, selon les circonstances, et comme on le voudra, avec ou sans condensation. Elle consiste en deux cylindres à vapeur à double paroi ou à enveloppe d'une épaisseur minima de 55 millimètres conjugués par un arbre moteur commandant directement, chacun un cylindre pneumatique à double effet, le tout fixé avec bâti en fonte sur des massifs de maçonnerie. Le diamètre des cylindres à vapeur est de i,no, ainsi que leur course. Les cylindres à vent dont la course est naturellement la même que celle des cylindres à vapeur, ont 2m,884 de diamètre, l'épaisseur minima des parois fortifiées de nervures espacées de om,46 étant de 45 millimètres. L'écartement des plans parallèles verticaux menés par les axes des cylindres à vapeur et vent, est fixé à 6 mètres, (5) A Epinac, la consommation de charbon à l'extraction par câbles se traduit par cette formule qu'il faut brûler aux chaudières Io kilog. de houille par tonne utile extraite et par 100 mètres de profondeur.

la machine étant logée dans une chambre de 12 mètres de largeur par 24 mètres de longueur. Les cylindres à vapeur sont attelés par bielles et manivelle à l'arbre à volant qui les conjugue. L'arbre de conjugaison est distant de 6'o du milieu de l'axe des cylindres à vapeur. La distance de milieu en milieu des cylindres à vapeur et à vent est de 6 mètres, celle du milieu des cylindres à vent à l'arbre moteur est de 1 2'", 2o. L'attelage des pistons des cylindres entre eux est construit pour être facilement monté et démonté. Le mécanicien est placé entre les cylindres à vent, le

dos tourné à ces derniers, et par conséquent la vue sur

l'arbre d'accouplement des machines. La vapeur dont l'action est réglée par une détente va-

riable à volonté à cames et à bosses du système anglais Maudslay, à soupape ou à piston, arrivera par le dessous aux cylindres moteurs, d'un régulateur central pourvu de deux soupapes pour, à la fois, faciliter la mise en marche et donner éventuellement la vapeur à la machine motrice de l'appareil de condensation qui est indépendant. Elle s'écoulera soit à l'air libre, soit au condenseur. La distribution de la vapeur aux cylindres est faite par tiroirs, et le changement de marche par la coulisse Stephenson.

Les cylindres à vapeur seront éprouvés à 15 kilog. et les cylindres à vent à 2 kilog. Les pistons pneumatiques sont guidés comme les cylindres à vapeur, au moyen de glissières contenant l'huile de graissage.

L'air déprimé arrivera du tube aux cylindres à vent par une ligne centrale passant par l'axe du puits et embranchant sur chacun d'eux à la partie supérieure des boîtes à

vent par un double T, les réunissant l'un à l'autre. Il s'échappera latéralement de chaque cylindre à la partie