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TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES
A GRANDE DISTANCE, AU MOYEN DE L'ÉLECTRICITÉ.
21, En comparant les équations (4), S 13, et (13), S 19,
quantité homogène 0)1M,C qui est liée au contre-courant d'induction par la relation 001.,C1=-- i'R et qui correspond également à un travail négatif, c'est-à-dire consistant à surmonter une résistance mécanique. Il existe une analogie complète entre un circuit constitué par une transmission de force et le circuit d'une pile dont le courant est appliqué à une électrolyse. Le récepteur est l'analogue du voltamètre, comme le générateur est celui de la pile. Les deux cas ne diffèrent que par l'origine des forces électro-motrices qui y sont en jeu. On peut considérer la relation (4) comme étant l'expression de la loi de Ohm pour le cas de la force électro-motrice d'induction.
on reconnaît que les quantités °MC et À1
sont égales toutes
deux au produit d'une intensité par une résistance, et sont
par conséquent homogènes entre elles. Aussi (AC se nomme, par analogie avec xi
, force électro-motrice d'in-
duction. Ce qui les distingue, c'est que, tandis que la force électro-motrice de la pile est invariable, tant que les réactions chimiques qui s'y passent demeurent les mêmes, celle qui provient de l'induction est arbitraire puisqu'elle dépend de la vitesse de rotation (à imprimée à l'appareil. Toutes
deux correspondent à un travail positif, de nature ordinaire dans le cas de l'induction, de nature chimique dans le cas de la pile. Supposons que l'on introduise dans le circuit d'une pile
un voltamètre contenant la dissolution d'un sel dont le métal, par le fait de sa transformation en ce rrême sel, dégagerait fi' calories par unité de poids, et ait E pour équivalent électro-chimique: l'intensité du courant primitif sera affaiblie non-seulement par le surcroît de résistance
qu'apporte le voltamètre, mais encore par l'intervention d'un contre-courant résultant de l'électrolyse du sel. En comprenant dans B. la résistance du voltamètre, ou, si le voltamètre est enlevé, une résistance supplémentaire équivalente, l'intensité i' du contre-courant est déterminée par
- efif = i'R , de même que celle du courant primitif l'est
A
Igfi= iR , N étant le nombre des éléments de la pile.
par -A
La quantité -AsO' est une force électro-motrice contraire, qui
correspond à un travail chimique négatif, c'est-à-dire à un travail de décomposition par lequel les affinités chimiques sont surmontées ; par conséquent on peut lui assimiler la
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22. Pour se rendre compte de la loi qui régit le troisième facteur du rendement, il faudrait d'abord connaître celle qui lie M et Mi avec ii'. Les formules que nous avons proposées, en attendant que des expériences précises aient été faites sur ce sujet, ont trop peu de certitude pour qu'il soit utile de les faire servir à cette discussion. Ce qu'on peut affirmer d'une manière générale c'est que ce rendement partiel croît avec l'intensité du contre-cou-
rant, puisque la perte dont son écart d'avec l'unité est l'expression est constituée par la transformation en chaleur du travail (ie)211. Or ce contre-courant augmente luimême avec la vitesse de rotation 0), du moteur. Mais l'augmentation de en même temps qu'elle amène celle de i'
et par suite la diminution de i j', amène par cela même la diminution du travail utile W,' dont ii' est un facteur. Il existe donc une vitesse angulaire maximum, celle qui correspondrait à ii' o, pour laquelle on aurait tout à la fois un rendement relatif maximum, et un rendement absolu nul.
Quant à l'influence de la résistance on ne peut rien en dire de général. Si les magnétismes M et M, étaient des TomE xv, 1879.
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