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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.
ce que le mode de construction des hauts-fourneaux de cette usine, non pourvus d'un revêtement extérieur, permettait d'entreprendre facilement. On perçait les trous de part en part jusqu'à la rencontre de la charge solide du haut-fourneau. On observait avec soin le point où l'on sortait des briques dures et la distance à laquelle on rencontrait le minerai ou le coke. Ces deux distances se confondaient
PRODUITS SECONDAIRES DES HAUTS-FOURNEAUX.
Les premiers trous ont été forés dans la quatrième assise de briques, précédant le ventre, c'est-à-dire vers
0-,60 à o,65 au-dessous de la section maximum
mètres.
0,56
0,00 0,67 0,25
d'où épaisseur moyenne. o,565
Dans la 5e assise, à om,45 au-dessous du ventre, 8 trous ont donné les épaisseurs suivantes : mètres.
0,86 1,20
0'00 0,00
0,00 ,
descente.
doute de se détacher.
0,55 0 ,oft
Épaisseur moyenne. .
.
0,32
Dans l'assise qui précède le ventre, on a trouvé par 5 trous :
vrage, tendant à monter verticalement et pénètrent peu dans l'encoignure du ventre, qui offre ainsi toutes les conditions propres à provoquer la formation du charbon floconneux. Et, en effet, les sondages, dont je viens de parler, ont précisément constaté, dans cette région, un abondant dépôt de matière pulvérulente, ferro-charbonneuse, non incan-
région où le dépôt venait sans
0,10
petit, et moins les matières qui garnissent cet espace se laisseront entraîner par le mouvement général de la charge. Celle-ci descend verticalement, en laissant intact l'espace annulaire qui correspond à l'angle en question. Cet espace est relativement froid, car les gaz chauds, venant de l'ou-
du
fourneau. On a foré six trous qui ont donné, comme épaisseur du dépôt charbonneux, les nombres suivants :
sur quelques points, la charge touchait la paroi, tandis qu'ailleurs une épaisseur plus ou moins forte de charbon tendre Iloconeux en occupait L'intervalle. On a pu déterminer ainsi l'épaisseur variable du dépôt en question et en recueillir des échantillons que j'ai analysés. Les trous ont été percés à tous les niveaux, depuis les étalages jusqu'au gueulard. Vers le haut, on n'a rien trouvé, même dans les parties où la température permet le dédoublement de l'oxyde de carbone. Le mouvement des matières et le surplomb des parois tendent à éloigner le dépôt charbonneux, dès sa formation même, et le ramènent constamment au milieu de la charge. Par ce motif il s'accumule difficilement le long de la cuve. Il n'en est plus de même vers l'encoignure du ventre, qui forme dans le four une sorte de point mort sans mouvement. Plus l'angle de la cuve avec les étalages est
1 11
mètres.
0,15 0,16
Épaisseur moyenne.
. .
0,097
La première assise au-dessus du ventre a été percée sur 7 points, où les épaisseurs furent faibles ou nulles :