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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.
PRODUITS SECONDAIRES DES HAUTS-FOURNEAUX.
qu'un précipité de soufre, en sorte que les écailles et la
le manganèse. Il doit, à la vérité, s'en trouver aussi parmi les éléments non dosés de la fonte, mais la proportion en est faible, tandis que les écailles en renferment plus d'un demi p. 100, ce qu'il faut attribuer à l'excès de silicium, car on sait que le manganèse a plus d'affinité pour le silicium que le fer (*). Ces diverses conclusions sont confirmées par l'analyse inachevée des écailles du 12 avril. J'y ai trouvé, en effet
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fonte ne renferment ni arsenic, ni cuivre, ni plomb. La fonte blanche du 12 avril m'a donné : Fer (déterminé directement) Silicium Phosphore Soufre Graphite
0,9528 0,0102 o,o115 0,0062 0,0048
Carbone combiné et autres éléments (par différence)
0,0'45 1,0000
Pour le dosage de la silice et du carbone dans les écailles,
je me suis servi des méthodes de M. Boussingault, c'està-dire, de l'acide chlorhydrique gazeux après grillage coin, plet pour la silice, et du bichlorure de mercure pour le carbone. Les écailles du 14 avril m'ont donné : Fer (déterminé directement) Silicium Phosphore Soufre. Graphite Carbone combiné Calcium Aluminium. . . Magnésium. Manganèse
0.8902 0,0285 o,0056 0,0117 0,0222 0,0120 0,0027
0,0006 0,0070 o,98o5
On voit, par le total, que l'analyse n'est pas complète, et que les écailles doivent encore renfermer d'autres éléments que je n'ai pu doser. Mais en tout cas, ce qui frappe lorsque
Fer Silicium Carbone combiné
12
0,9222 0,0178 0,0105
Graphite et autres éléments, parmi lesquels une assez forte dose de manga- 0,0à95
nèse (par différence) ..... 1,0000
On voit, en résumé, que les écailles sont caractérisées par la prédominance du silicium et du soufre, joints à une
certaine dose de manganèse et de métaux terreux. Le puddlage a d'ailleurs confirmé ce résultat. La fonte blanche,
mêlée d'écailles, a fourni un travail irrégulier et un produit peu homogène, la fonte s'affinant plus vite que les écailles. Le fer cassait à chaud, et la scorie était visqueuse, ce qui semble bien dénoter un excès de silice. Quant au remède à employer, il était indiqué tout naturellement: il fallait, comme pour les fontes sulfo-siliciques,
forcer la dose en castine, afin de retenir dans les laitiers la silice et le soufre. En faisant cela, et en se servant de coke et de minerai moins terreux, on a pu rétablir la bonne
allure du haut-fourneau et ramener la formation d'une
l'on compare l'analyse de la fonte à celle des écailles, c'est que
bonne fonte de moulage et de forge.
ces dernières renferment, outre le graphite, une proportion double de soufre et plus que double de silicium, tandis que le phosphore, qui a plus d'affinité pour le fer, est surtout retenu par la fonte. Outre cela, ce qui semble caractériser les écailles, c'est
(*) Je rappellerai ici que dans le mémoire sur l'acier, publié en 1867, j'ai cité deux fontes dans lesquelles le silicium se trouvait spécialement uni au manganèse, et que ce silicium n'avait pas été attaqué, comme le reste de la fonte, par l'acide chlorhydrique uni à un peu de chlorate de potasse.