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MINES DE FER DE BILBAO.
MINES DE FER DE BILBAO.
autour d'un axe établi sur un solide châssis, déchargent directement le minerai dans la cale. Ils tiennent chacun en moyenne 5',5 de minerai. Le trafic normal peut s'évaluer à 2 trains de 25 wagons par jour, ce qui équivaut à un, transport annuel de 5oo.000 tonnes. Ce chemin de fer a, en effet tenu pied à la production pendant la période des installations nouvelles. La Députation charge indistinctement le minerai de toutes les exploitations, moyennant un tarif qui a varié plusieurs fois. Lors de la reprise dés travaux, en 1876, était de 5 francs environ par tonne, puis il a été abaissé à
installations faites ou projetées sont indiquées en détail
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2f,15. On a supprimé ainsi le transport par charrettes au Galindo, et par gabarres au Desierto, et réalisé une économie par tonne de 2,65. Pour faciliter la descente du, minerai des Canteras à Ortueilla, on construisit un plan inclinésde 400 mètres de longueur, du centre de Triano à la station. La première manoeuvre donna lieu à un grave accident : lés wagons furent précipités, et ce plan incliné, qui aurait pu ruiner l'industrie des charrettes, fut abandonné. Le prix de revient actuel de la tonne embarquée se décompose ainsi francs.
Extraction. Transport par charrettes à Ortueilla.
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Transport par chemin de fer à Baracaldo Total
3,40 3,55 2,15 9,10
L'augmentation de la main-d'uvre, qui a doublé, a donc, compensé à peu près exactement les économies obtenues par l'amélioration des transports. III. Concessions nouvelles. Situation. - Les principales compagnies concessionnaires sont au nombre de six. Ce sont les quatre compagnies au titre anglais de Bilbao (Galdamès) , la Orconera, Somorrostro, Luchana, et les sociétés franco-belge et Landore-Siemens L'Angleterre a joué un rôle prépondérant clans la fondation de ces entreprises.
La répartition de ces concessions sur les gîtes, et les
sur un extrait réduit de la carte de M. Marco Martinez, que nous avons complétée par la démarcation exacte des limites
des gisements concédés, et par le tracé du chemin de fer projeté de la société franco-belge (Pl. V, fig. 1). La Bilbao lron Ore Company limited s'est installée sur les gîtes de Rubio de Galdamès, dans la haute vallée du Rio de Somorrostro ; les ingénieurs anglais ont évalué la masse de minerai visible à 6o millions de tonnes. Cette compagnie possède aussi, au sud-ouest du Triano, des Canteras de Campanil qu'elle,exploite partiellement. La société franco-belge, formée par , Cockerill, Anzin et Montataire, occupe le centre du Triano et comprend les trois espèces de minerai : du Rubio à San-Benito, du Campanil à San-Barnabé et à San-Martin, la Vena dulce à Alhondiga et surtout .dans les Conchas. Un ingénieur français a estimé ce gîte à
3o millions de tonnes. Les trois qualités de minerai se trouvent aussi dans la concession de la Orconera, qui se compose des mines de Rubio au sud-est du Triano, de la Concha, n° i (Vena dulce), et de la minière Cesar (Campanil). MM. Ibarra, moyennant une redevance de if,25 par tonne exploitée, ont apporté comme lot ces gisements à leurs associés, MM. Dowlès et Krupp, qui se sont chargés de l'exploitation. La compagnie de Somorrostro a ses deux « pertinences o, la Union et la Amistosa, enclavées dans la concession précédente. Celle de Luchana a pris place sur le
versant opposé ; au sud de la Orconera, elle paraît être sur la limite des gîtes. La société Landore-Siémens exploite les minerais d'Iturrigorri, sur la rive droite du rio Cadagua;
c'est surtout de l'hématite. brune. Voici, réunies dans un tableau, les analyses des minerais des trois premières concessions, les plus importantes :