Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
5e8 INFLUENCE DES PENTES SUR LE PRIX DE REVIENT
ANNEXE N° 2.
Détermination des dépenses du service matériel et traction afférentes à la petite vitesse.
1. Les dépenses du service matériel et traction afférentes à la
petite vitesse, pour une ligne donnée, se divisent en deux parties: Les dépenses des trains de marchandises; à la pe2° La portion des dépenses des trains mixtes imputable tite vitesse. Ces deux parties ont été calculées séparément, pour chacune des lignes du réseau, de la manière suivante. Pour les trains de marchandises, on a pris comme point 2. de départ le chiffre total des dépenses de ces trains sur l'ensemble du réseau, donné dans le compte rendu des opérations du service matériel et traction en 1877. D'après ce document, les dépenses sont les pour les diverses catégories de trains de l'exploitation suivantes (y compris les frais généraux répartis) francs.
Express
Voyageurs (et mixtes) Marchandises
2.245.053 17.509.791
26.474.001 (1
Ainsi que l'indique le compte rendu, ces chiffres sont seulement estimatifs, mais ils ont été établis avec le plus grand soin, et les éléments les plus importants qui les composent ressortent exactement des écritures ; les dépenses estimées sont relativement peu considérables, et l'ensemble doit être considéré comme extrêmement approché. de 11 s'agit maintenant de répartir la dépense totale des trains lignes du réseau, en tenant compte marchandises entre les diverses des circonstances qui peuvent faire varier le prix de revient (tracé, utilisation des trains, etc.). Le service matériel et traction a fait (*i On a réduit ce chiffre, dans tous les calculs à 26.468.467 francs, pour tenir compte des dépenses afférentes à la ligne do la frontière d'italie è. Vintimille, gni ne figure pas dans ces calculs.
DES MARCHANDISES DE PETITE VITESSE.
309
ce travail. Il a déterminé d'abord le prix de revient d'un kilomètre de train sur des rampes variables et à des vitesses différentes, en supposant que les machines travaillent toujours à pleine charge. le prix du kilomètre de train par la charge corp respondant à une vitesse et à une rampe données, il a obtenu le prix de la tonne brute transportée à i kilomètre. Il a ensuite appliqué les chiffres ainsi calculés à chacune des lignes du réseau, en ayant égard aux rampes qu'elles présentent et aux vitesses qui sont assignées aux trains sur leur parcours; enfin, il a tenu compte de la charge réellement remorquée, en multipliant le prix normal la par un coefficient dépendant du rapport de la charge réelle à à la rampe fictive de la section charge maxima qui correspond considérée et à la vitesse des trains. Le prix de la tonne brute transportée à n kilomètre, déterminé ainsi pour chaque section, a été multiplié par le tonnage brut transporté sur celle-ci par les trains de marchandises, extrait de la statistique des parcours. Le total de ces chiffres, pour l'ensemble du réseau, 2/1.555.576 fr. est de La dépense totale effective des trains de marchan06.468.467 fr. dises est, comme on l'a vu plus haut, de premier total. Afin d'en tenir La différence est de 7,79 p. too du compte, on a fait subir au chiffre calculé pour chaque ligne par le service de la traction une majoration de 7,79 p. 100, et l'on a obtenu ainsi les dépenses totales des trains de marchandises, (a). Pour les trains mixtes, les éléments dont on dispose sont 3. loin de présenter le même degré d'approximation. Les seules données que l'on ait exactement sont le parcours et le tonnage brut kilométrique des trains mixtes, pour chaque ligne. Mais les dé penses concernant ce genre de trains sont confondues, dans le
compte rendu du service matériel et traction, avec celles des trains de voyageurs (les express à part). De plus, eût-on exacte-
ment les dépenses des trains mixtes, il faudrait encore les répartir entre la grande et la petite vitesse, d'une manière forcément tou-
jours un peu arbitraire. On a donc dû se contenter, pour ces
trains, d'une série d'estimations aussi approximatives que possible; et voici comment on a procédé. On a supposé d'abord que la dépense moyenne par kilomètre de
train est à peu près la même pour les trains mixtes et pour les trains de voyageurs (express non compris). Cette hypothèse ne doit point être très-éloignée de la vérité, car les charges brutes moyennes sont à peu près les mêmes de part et d'autre, ainsi que
