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TRAVAUX EXÉCUTÉS A SOUÉBONNE-LES-BAINS.
tinué jusqu'à 42 mètres de profondeur avec les mêmes outils, puis à 43m,4o avec la sonde de om,o7, mais sans grand accroissement de la venue d'eau, au moins en apparence. On s'arrêta sur les bancs solides du grès bigarré. L'examen, des terrains traversés n'a pas montré les ai', giles bariolées aussi. nettement imperméables que dans les autres sondages. A partir de la profondeur de 18 mètres, elles se mélangeaient de plus en plus de particules solides, et à Si mètres de profondeur elles présentaient un banc graveleux. Ces phénomènes ne sont pas sans une lointaike,
analogie avec ceux que présenta plus tard le n° 13, et peut-être sont-ils dus à, la même cause, moins développée toutefois.
Le tubage a été fait avec une colonne formée de tuyaux
en bois de chêne de 0',20 de diamètre extérieur et de 5 mètres de longueur moyenne, au nombre de quatorze Ces tuyaux étaient percés, suivant leur axe, d'un trou de om,io de diamètre et réunis ensemble par des emboîtements recouverts de larges viroles en cuivre rouge, clouées au moyen de pointes en cuivre. Les tuyaux ne sont descendus dans le puisard qu'à la profondeur de 41m,90 il est cepen, dant probable qu'ils sont au fond du trou de o',225 et que la différence avec les 42 mètres comptés sur les tiges de sonde tient seulement à une erreur de mesurage. La partie inférieure du tubage sert de lanterne sur 25m,o4 : elle est munie à cet effet de trous longs de ot°,15 sur om,o15 et de trous circulaires de om,o25. La colonne
est pourvue, immédiatement au-dessus de la lanternu, d'une double collerette en cuir fort, clouée sur les tuynAutL,1 destinée à retenir le ciment. Celui-ci a été versé dans le vide restant autour des tubes, après extraction de la colonne de retenue en tôle. Résultats. - Le débit de 144 mètres cubes s'est presque maintenu après le tubage, grâce au:grand nombre des oui; vertures de la lanterne. On a trouvé 158 mètres cubesle.
SONDAGES.
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premier jour, puis 123 mètres quelques mois après. Le débit s'abaissa à no mètres après le forage du n° 10. Les autres sondages contribuèrent à leur tour à diminuer le volume d'eau fourni, qui se réduisait à 18 mètres cubes en 1867. Aujourd'hui, après l'abaissement général, l'eau ne
parvient plus au niveau du sol, et nous ignorons ce que fournira le n° i à la cote générale 252. Mais nous en espérons 8o mètres cubes. Il sera fort intéressant de savoir quel effet son ouverture produira sur le régime des autres 'sources.
Sondage
- On a exécuté ce travail dans la cour
des bains civils', à 13 mètres au sud-est du puisard romain, à la fin de l'année 1861. Son orifice est situé à environ
om,3o en contre-bas du pavé de l'établissement, niveau d'ôte nous ferons néanmoins partir les profondeurs, suivant iins habitudes.
La caisse de sondage fut installée dans les terrains remaniés au-dessus d'un ancien pavé romain placé à 4m,68
de profondeur, puis le forage commença par traverser cette construction.. Elle avait une épaisseur de orn,75 et se composait de calcaire réuni avec un mortier hydraulique. Aussitôt après ce passage, la sonde pénétra dans les marnes bariolées, tout à fait imperméables. Aussi l'eau et les gaz n'apparurent-ils qu'à 16m,38 de profondeur ; mais le débit fut aussitôt important et s'éleva à 48 mètres cubes, à om,5o
Pitié' bas. Il se maintint fixe jusqu'à la profondeur de où il subit un accroissement presque égal dans un banc mélangé de graviers, et monta à 86 mètres environ. L'approfondissement ne donna ensuite rien de nouveau
jusque vers 28 mètres, puis on obtint un chiffre de i44 mètres cubes. Ce changement brusque paraît être dû
à une amélioration du scellement de la caisse de sondage Plutôt qu'à la rencontre d'une nappe d'eau importante, et il est probable que le débit s'est accru assez régulièrement
depuis le niveau de 16 mètres jusque vers 24 mètres.