Annales des Mines (1880, série 7, volume 17) [Image 236]

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Depuis ce moment jusqu'à 39 mètres, il continua à areiii%i 3144 mètres cubes d'eau par vingt-quatre heures. Enfin,l, partir de ce point jusqu'à la fin du sondage, il y eut une nouvelle augmentation qui porta le débit à 235 métreS cubes.

Le forage au diamètre de o-,225 fut arrêté à cote 211,31, vers la surface du banc de grès dur. On re continua encore de i mètre avec le trépan de om,o7, mai sans sortir de cette roche. Les travaux du forage avaient duré du 20 octobre 186i au 5 mai 1862. Le fort débit du sondage n° io rendait nécessaire un tabage soigné et de grand diamètre. On résolut de l'exécutér avec des tuyaux en cuivre rouge de 5 mètres de longuetir chacun, étirés sans soudure. Leur-cliamètralutérieukfut fixé à om, :90 et leur épaisseur à 5 millimètres. les .joitgts des tuyaux furent faits au moyen de viroles de 0,20 de hauteur, posées extérieurement et fixées sur lesf`rn tubes chscune par 52 vis en cuivre. On perça dans le tuyau inférieur 810 trous circulaires, de O'n,02 de diamètre, pour recevoir l'eau provenant. de l'étage aquifère correspondant; les tuyaux suivants reçurent

ouvertures semblables montant jusqu'à la profondeur de 16 mètres; enfin la partie supérieure resta plein, car on n'avait pas rencontré d'eau dans cette partie du sdf. Un large cornet en cuivre, formé de feuilles se recouvrdt les unes les autres, fut fixé au-dessus de !a lanterneetjté tubage fut mis en place. L'espace laissé vide au-desstiA11 cornet fut rempli de béton de ciment au fur ettà mesure soulèvement de la colonne de retenue provisoire. Avant le tubage, le débit continua à s'açRésultats. croître naturellement, sans doute par suite du délayagel'argile qui obstruait une partie des couches perméablesAl s'éleva à 288 mètres cubes le 17 mai 1862 et se maiiitint vers 2 1 5 mètres jusqu'au moment du tubage. Plus tar,il redescendit à )96 mètres cubes. L'exécution du n° 1.240

SONDAGES.

TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNELES-BAINS.

,réduisit à environ.

172

471

mètres cubes; celle du n°

12,

à

144

mètres

_Aujourd'hui, après l'abaissement général, il donne à la cote 252 une quantité de 123"°,4. Le tubage en cuivre s'est d'ailleurs parfaitement conservé depuis quinze ans, contrairement aux craintes souvent formulées contre la durée de ce métal dans les eaux de Bourbonne.

L'ouverture du n° to a provoqué une réduction sensible du produit des autres sources. Des expériences très nettes ne peuvent laisser aucun cloute à cet égard. En effet, en .1861, la quantité d'eau fournie Par les jaugeages, et rapportée aux vingt-quatre heures, était de sources civiles. Sources militaires. En 1862,

178 Jr

inèt. cub.

Ensemble

330

en opérant exactement' datiâ'leS mêmes con-

ditions, on trouvait sources civiles. .

.

285

Sources militaires.

155

Sondage n" 10

Autres sources.

216

69 Ensemble.

A20

135

Ces chiffres sont comparables, mais il ne faudrait pas en conclure que sur les 216 mètres cubes du sondage n° Io, en avait que 7o réellement gagnés, les i46 autres

trouvant empruntés aux autres sources. Pour éclaircir ,pe point, il faut remarquer que les mesures étaient prises ln matin, et le débit obtenu rapporté aux 24 heures. ,pomme il y avait eu auparavant interruption de marche pendant toute la nuit, on obtenait des chiffres beaucoup

trop forts. On ne peut donc tirer aucun résultat numérique

3t1es données ainsi obtenues, mais simplement des conduisions générales sur l'influence réciproque des forages. Ces explications étaient d'autant plus nécessaires que

M. Drouot ne les donne pas dans sa notice. Des tableaux

qu'il reproduit, on induirait à tort que les établissements TOME XVII, 1880.

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