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ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR
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répandent dans l'obscurité une lueur douce d'un rose vio-
Des bouées en let qui persiste pendant plusieurs heures. visibles àgo mètres mer recouvertes de cette peinture étaient soit peu probable de voir jamais de distance (1). Bien qu'il pratique, on pour.ces indications prendre aucune valeur rait, dans cet ordre de recherches, consulter avec fruit les beaux travaux de M. Edmond Becquerel sur la phospho-
rescence et la fluorescence.. La lumière électrique se Éclairage électrique. dans la question de présente naturellement à l'esprit rage des mines à grisou. Elle a trouvé des partisans émila nents, et M. Boussingault n'a pas cessé de lui apporter grande autorité de son opinion (2). Cependant on reproche
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à ce moyen de présenter une trop grande intensité qui éblouit la vue et la rend incapable de rien discerner dans des ombres absolument noires. Or ani chantier est toujours,
quoi qu'on fasse, rempli d'anfractuosités de toutes sortes. En outre, l'assujettissement des appareils et des fils conducteurs paraît aux exploitants inconciliable avec les nécessités du service. D'ailleurs, uni système de feux fixes, quoique souvent employé comme un auxiliaire utile, ne saurait dispenser de la lampe portative, mise à la disposition de chaque homme. Elle lui est en effet indispensable pour fouiller tous les recoins, établir ses boisages, étudier la solidité du toit, éviter les vides du remblai, etc. Les élecnouveaux perfectionnements apportés à l'éclairage à MM. Denayrouze, trique, notamment ceux que l'on doit Sabloschkoff, Edison, gamin, Reynier (5) , etc. permet-
LES EXPLOSIONS DU GRISOU.
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tront-ils d'atténuer la valeur de ces objections? Il peut être permis d'en conserver l'espoir, tout en leur laissant toute leur force pour le moment actuel, et suivant toute probabilité pour longtemps encore (Or Il est cependant nécessaire de mentionner à ce propos le secours très utile que procure l'électricité dans la lampe portative Dumas et Benoit. La lueur est fournie par une sorte de tube étincelant de Geisler. L'appareil électrique, formé d'un élément de Bunsen et d'une bobine de Ruhmkorpf, est placé dans une giberne qu'une ceinture permet
de fixer autour du corps (2). Cet appareil, trop fragile pour le service courant, est employé clans les sauvetages lorsqu'il s'agit de pénétrer dans des milieux irrespirables et par suite impropres à la combustion (5). Une proposition de M. Thénard mérite de fixer l'attention. Elle consiste, lorsque l'on fonce un puits dans un milieu grisouteux, à installer à la surface un appareil de lumière électrique dont on enverrait un rayon puissant au fond du puits à l'aide de réflecteurs convenablement disposés. Dans ces conditions, en effet, on ne saurait plus redouter ni les anfractuosités des chantiers ordinaires ni les inconvénients des fils conducteurs. Des facilités analogues se rencontrent dans les exploita(i) On peut consulter notamment sur ce sujet les sources suivantes : BEYNIER, Pièces annexées aux procès verbaux, page 70. Comptes rendus mensuels, septembre 1878, page 186, et juin 1880, page 132. Les Mondes, tome Li, page 871. Journal des mines, 1878, page 724. Du MONCEL : L'Éclairage électrique. -
1MBERT : Bulletin de la Société de l'industrie minérale, 20 série, tome VIII, page 553.
(i) Conférence de M. Ileaton, faite le il mars 1880 à la Société
Les Mondes, tome LIT, page tilt. des arts de Londres. Journal officiel du 26 février 1876, page 1407. Les appareils de ce dernier ont fonctionné sous les yeux de la Commission, entre les mains de leur inventeur, dans la séance du 26 mars 1879.
Annales des mines, 6' série, tome IV, page 456. rendus de l'Académie des sciences, tome LV, page 439. aient du Traité d'exploitation, de PONSON, page 460.
Comptes-
Supplé-
Nous verrons, du reste, qu'il n'est pas le seul moyen d'éclairage pour ce cas particulier, et que quelques-uns des appareils de sauvetage sont disposés de manière à alimenter la lampe en même temps que la respiration.