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ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR
peut porter sur le dos. Si l'encombrement le permet, ce qui est malheureusement un des côtés faibles de ce système, on roule le chariot jusqu'au point le plus convenable, et les hommes s'avancent à partir de là autant que le permet le développement de leurs tuyaux de conduite (1). Un régulateur a pour but d'uniformiser le débit de l'air comprimé qui alimente à la fois la respiration de l'ouvrier et la combustion d'une lanterne. On peut cependant considérer l'emploi de l'air à haute pression comme une erreur de principe, résultant d'une fausse assimilation avec les conditions d'emploi du sca-
phandre (2) qui se trouve placé par la nature des choses sous une pression hydrostatique impossible à éviter. Ici on s'impose gratuitement les inconvénients qui résultent du poids, de l'encombrement et du prix d'un réservoir capable de résister à cette pression élevée. Il y a lieu du moins de penser que les importantes recherches de M. Bert sur les conditions de la respiration
dans l'air comprimé et sur le rôle propre de l'oxygène,
LES EXPLOSIONS DU GRISOU.
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coup plus rapide que le remplissage des anciennes outres.
Le poids de son couvercle tend à le refermer en faisant écouler l'air à travers un tube respiratoire muni de petites soupapes en caoutchouc extrêmement légères. Un second appareil reste fixe, une fois qu'il a été transporté au chantier. Six hommes sont reliés au distributeur par leurs tubes respiratoires. On y envoie l'air à l'aide d'une petite pompe, de telle sorte que la durée n'est plus limitée, en principe, comme dans les appareils qui ne renferment qu'une quantité d'air déterminée. Les ouvriers sont munis, dans les deux cas, d'une grosse bougie enfermée dans une lanterne de verre qui reçoit aussi l'air par un tube; on peut
parfaitement l'agiter sans l'éteindre, puisque son atmosphère confinée ne prend par là aucun mouvement relatif de nature à déplacer la flamme. C'est à dessein que l'auteur a substitué aux grandes pressions des appareils précédents la faible compression donnée par la pompe et qu'il regarde comme favorable à la respiration. Une Commission d'étude a expérimenté avec ces engins à Commentry et a
pourront servir de point de départ à d'utiles améliorations de ces divers appareils. Ajoutons, du reste, qu'une entente
conclu qu'ils présentaient une grande supériorité sur les appareils antérieurs comme simplicité, sécurité et écono-
exploitation commune de l'appareil précédent et de ceux qu'il me reste à décrire. Les appareils Fayol sont au nombre de deux. Le premier est portatif. Il a la forme d'un soufflet carré pesant 8 kilogrammes et porté sur le dos. Il suffit de relever le fond pour le remplir de 180 litres d'air, manoeuvre beau-
mie (1). De nouvelles expériences faites à la Voulte ont été également l'objet d'un rapport favorable de M. Marey (2). Il faut dire toutefois que dans un sauvetage effectué à Beaubrun, deux accidents ont montré le danger qu'il y a à atteler plusieurs hommes sur un même distributeur (5). Dans les expériences exécutées pour la Commission par M. Regnard dans les mines de Commentry, les appareils Fayol lui ont paru supérieurs à tous les autres. Il a trouvé particulière-
s'est établie entre MM. Fayol et Denayrouze pour une
(i) Rapport de M. DUSSY, concluant à un prix de 2 .5o0 francs. (Compte rendu de Académie des sciences, t. Lxxxr, page /362.) Zeitscltrift flic das Berg Hiitten und Salin enwesen, tome XVI, page 5o2. s' série,
Bulletin de la Société de l'industrie minérale,
tome II, pages 139 et 735. Des Aéropttores, brochure par M. DENAYROUSE.
(s) DE PLACE: Pièces annexées aux procès-verbaux, P. 45.
(/) Bulletin de la Société de l'industrie minérale, 2' série, t. II, page 735, rapport de M. DE PLACE.
Association française pour l'avancement des sciences. Congrès de Lyon, 1873.
Annales des mines, 7' série, tome VII, page 171. - Revue universelle, de CUYPER, 1" volume de 1877, page /46.