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ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR
ment le système à soufflet plus rapide que l'appareil à tubes pour sa mise en train au moment de l'action, Dans l'emploi des appareils de sauvetage, M. Grand-Eury conseille de ne procéder que par courtes avancées de 15 à o mètres avec barrages successifs, sous peine de ne pouvoir, en s'éloignant trop, rapporter un homme qui tombe. Quand il s'agit, non plus d'accidents, mais de travaux d'incendies, on peut se montrer plus large, et M. Baretta a indiqué pour ce cas 4o à 5o mètres. M. Dombre réclame avec
raison des exercices périodiques, destinés à faire sous ce rapport l'éducation des chefs ouvriers et à maintenir les appareils en bon état. Il y a lieu, du reste, de distinguer l'emploi de ces organes pour le travail normal des incendies, lequel donne de bons résultats, de celui qui doit être accompli dans le trouble et la confusion d'un sauvetage.
§ XX.
INCENDIES SOUTERRAINS.
los. - Causes d'incendies. - La question des incendies souterrains ne saurait être passée ici sous silence, car l'échauffement qui en est la conséquence se relie aux dégagements des gaz de la houille et à leur inflammation, En outre, les feux intérieurs peuvent influencer l'aérage naturel et gêner la ventilation artificielle (1). M. Petitjean a souvent remarqué, lorsqu'il était ingénieur en chef des exploitations de la compagnie de Blanzy, que le grisou ne
se montrait que dans les parties fraîches et non dans le
LES EXPLOSIONS DU GRISOU.
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voisinage des feux. 'n'attribuait à ce que la chaleur de ces derniers activait le renouvellement de l'air. Les incendies peuvent être dus à la malveillance ou à un simple accident, tel que la chute, d'une lampe ou d'une flammèche sur la paille de l'écurie, un coup de mine débourré, un soufflard allumé par une explosion de grisou, les étincelles d'un foyer d'aérage ou d'une chaudière intérieure mal disposés. On a mis également en avant la transformation en chaleur de l'énorme travail mécanique accompli dans la descente du terrain sur les remblais ou par le fait de l'éboulement. Si le mouvement s'opère uniformément , l'effet sera insignifiant, attendu qu'en même temps qu'il est proportionnel à la masse en mouvement, il se répartit sur cette même masse pour en déterminer l'élévation de température. Mais quand il s'opère des porteà-faux et des transmissions de pression de nature à concentrer sur des points limités le travail accompli dans des régions plus étendues, il est évident qu'on est alors exposé à des résultats calorifiques dignes d'être pris en considération (1). Des effets de ce genre ont été observés notamment au puits Mars, de Saint-Étienne (2. ). M. Clermont pense que des masses d'air confinées dans des espaces étanches et qui viennent à être subitement comprimées par des tassements brusques peuvent aussi s'échauffer comme le briquet à air et provoquer l'inflammation de la houille. La conclusion qui se dégage de ces observations doit être de se préoccuper, dans les méthodes d'exploitation, d'assurer autant que possible la régularité des tassements du toit, en évitant les coups de charge désordonnés. Une trop
grande activité de l'exploitation peut aussi devenir fâ(1) On consultera avec fruit la notice de M. NESTEROWSKY Incendies clans les houillères, procédés employés pour les prévenir
et les éteindre (Bulletin de la Société de l'industrie minérale, 2' série, tome VII, page 839), et surtout l'excellent travail de M. FAYOL inséré dans le même bulletin et qui peut être considéré
comme un véritable traité de la matière.
BATON DE LA GOUPILLIÈRE :
Annales des mines, 7' série.
turne XVII, page 322. NESTEROWSKY : Bulletin de lu Société de l'industrie minérale, 2' série, tome VII, page 81to.