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LES EXPLOSIONS DU GRISOU.
ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR
cinq, jours après un moment où le thermomètre n'avait constaté aucune élévation de température (1). La chaleur
influences, des tropiques contribue évidemment à activer ces L'échauffement s'accompagne de dégagements gazeux, et l'emploi des lampes de sûreté est alors indispensable (2), M. Fayol pense que toutes les houilles même non grisou-
alors du teuses s'échauffent dans les cales et dégagent chauffant gaz (5). Il propose de faire un essai en grand en le disposant en tas de 2 mètres. le charbon à ioo degrés et lui-même, il Si alors, au lieu de continuer à s'échauffer de assuré contre se refroidit, ,on peut le considérer comme d'employer 'incendie spontané.. Il :est bon, du reste, chargedu gros sans menu dans ces autant que possible montré relevé fait sur 1.155 navires a ments. En 1875, un En des cas d'incendies sur 2 p. ioo d'entre eux. 1874, 4 p. roo (4). sur 4.244 vaisseaux, la proportion a atteint Elle augmente avec le tonnage du navire et la durée du trajet. On s'est demandé si, à ce point de vue, il était préféfeux dans rable d'aérer ou non les cales. On a observé des que l'ables deux modes. On peut admettre, en tout cas, mauvaise ventilation. Le sence d'aérage vaut mieux qu'une professeur Abel sont opposés à l'accès docteur Percy et le l'opinion de l'air, à cause des pyrites. Quand on adopte contraire, on dispose à fond de cale, avant l'embarquede trous ment, des conduits horizontaux en bois percés de que l'on relie à une manche à vent. Il serait bon aussi charger en couches minces sur des diaphragmes ventilés
(I) Preventi on of spontaneous combustion of coal at see. actions of the North, etc., tome XXV, page 151.) (2) COOPER RIINDELL
page 15 L).
(Trans-
(Transactions of the North, etc., tome XXV,
Bulletin (5) Comptes rendus mensuels, août 1879, page 177. page :le de la Société de l'industrie minérale, 2 e série, tome VIII,L53. (a) Transactions of the North, etc., tome XXV, page
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par-dessous
). Dans les vaisseaux de guerre, on ménage au milieu du charbon des tubes renfermant des thermomètres. On emploie aussi des tiges de fer qui avertissent par leur conductibilité. En cas d'échauffement, on vide la soute ; si le feu se déclare, l'eau en quantité limitée a peu d'efficacité et peut même être nuisible. La vapeur a également peu d'action (2), et on en peut dire autant de l'acide carbonique (5). Dans les mines, on est mieux armé pour lutter. contre ce danger redoutable. On doit avant tout, comme moyens
préventifs, s'attacher autant que possible à enlever complètement le charbon, les menus et même les schistes inflammables du toit et du mur. La méthode d'exploitation doit être combinée de manière à fatiguer le combustible aussi peu que possible et pendant la durée minima. La méthode verticale forme la dernière expression de cet ordre de préoccupations (4). Dans la méthode par tranches horizontales, si l'on passe sous le remblai en adoptant l'ordre descendant, la terre grasse convient bien comme remblai, car, en même temps qu'elle se tient convenablement en couronne, elle forme un rempart étanche contre les feux supérieurs. Avec l'ordre ascendant, en montant sur le remblai, on doit préférer les matières qui présentent le moindre tassement pour ne pas fatiguer le massif supérieur et le prédisposer à l'incendie. Si on exploite par fou-. droyage du toit en plusieurs tranches inclinées, dans l'ordre (i) M. Barrow, directeur du Bureau Veritas de Bruxelles, donne
la statistique suivante pour 1874
'NOMBRE TONNAGE de cargaisons, en tonnes. 2.109 inférieures à 500
1.501 490 308 77
(a) GLOVER
500 à 1.000 1,000 à 1.500 1.500 à 2.000 supérieures à 2.000
NOMBRE
de semestres, 5 17 17
14 7
'PROPORTION en centièmes. 0,25
400 3,50 ,4,50 9,00
- Transactions of the North, etc., tome XXV, page
Ibidem, page 124. M. COLRAT : Compte rendu mensuel, etc., avril 1877.