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MESURE EXACTE DES HAUTES PRESSIONS
ET FROTTEMENT DES CUIRS EMBOUTIS, ETC.
Il est facile d'appliquer le principe de la soupape à fuite à la construction des soupapes de sûreté. L'appareil que je
propose constitue à la fois une soupape à maximum de pression et un régulateur de pression pour les pressions les plus élevées. Cet appareil (Pl. I, fig. 7 et 8) se compose d'une soupape à fuite dont le piston A est chargé d'un poids P par Fintermédiaire d'un pointeau B et d'une tige guidée ; le poids P
est soutenu au moyen du support C qui fait partie de la tige ; il est composé de rondelles pouvant se retirer par le côté. L'intermédiaire du pointeau est nécessaire ; en effet, quelle que soit la perfection du montage, l'axe de la tige guidée ne coïncide pas parfaitement avec l'axe de la soupape; le pointeau diminue notablement le coincement qui pourrait résulter de cette imperfection. Le piston est perce
1'29
même que le piston s'élève en diminuant la longueur de la partie engagée dans le cylindre. Quant à la limite inférieure dela course, elle devra être réglée au moyen de l'écrou E, de manière que la soupape ne tombe pas au fond de son cylindre; les ressorts en spirale l'empêchent de tomber lorsqu'elle n'est pas soutenue par l'eau. On aura soin de placer un cylindre G pour arrêter les pro-
jections d'eau ; l'eau de la fuite tombe dans un petit bas-
sin H ménagé dans le bâti de fuite et s'écoule par un tuyau L
Nous n'avons représenté qu'une seule section de l'appareil à cause de sa simplicité; le bâti de fonte se compose d'une sorte de boîte prismatique dont la section est figurée et dont le fond est fixé contre un mur vertical au moyen de quatre boulons.
dans sa partie inférieure suivant un petit canal qui débouche latéralement au moyen de quatre petites fenêtres;
lorsque ces fenêtres sortent à l'air libre,
elles laissent
s'échapper l'eau avec violence. Le support C est actionné de haut en bas par un ressort en spirale servant à donner de la stabilité au système. On peut régler séparément la charge de la soupape et la stabilité du système en faisant varier le nombre des rondelles et la puissance du ressort antagoniste (A). On limite la position inférieure et la position supérieure du piston- au moyen des pièces filetées E et F; la limite supérieure surtout demande à être fixée avec précaution une fois pour toutes si l'on veut éviter les oscillations de l'appareil; on reconnaîtra que dans la plupart des cas la limite supérieure de la course du piston devra être fixée de ma-
nière à rendre impossible la sortie des fenêtres ; la fuite augmente en effet d'une manière très sensible par le fait () Voir, pour plus de détails sur la stabilité des régulateurs, mon Étude sur les régulateurs. ---:Annales des mines, livraison novembre-décembre i879.
de
NOTE SUR LA THÉORIE DE LA SOUPAPE ET L'ÉVALUATION DES CAUSES D'ERREUR.
Théorie de la soupape. Nous allons chercher comment on peut mesurer la pression de l'eau en fonction des données de l'appareil ; nous supposerons d'abord que la soupape serve à graduer un manomètre métal 1,gJe
considère, d'une part, une section A0130 (Pl. I, fig. 9) de la
veine liquide, assez éloignée de la tige pour que les filets liquides Y soient bien Parallèles; soit p la pression de l'eau en Ao B0; c'est cette pression qu'il faut mesurer, le manomètre métallique étant branché en cet endroit. Considérons, d'autre part, une section Col), du filet liquide annulaire dans le voisinage de la sortie de l'eau et
où les filets
soient prallèles. Soient A,B, et C10, les positions occupées par les tranches
liquides A0B0 et C0D0, au bout de l'unité A1l31 est égal au volume CoD,C,D, ;
l'eau pendant l'unité
de temps. Le volume .,10B0
c'est le débit en volume de
de temps.
TOME X IX. ,88