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LAVERIES ANCIENNES DU LAURIUM.
LAVERIES ANCIENNES DU LAURIUM.
Il est à remarquer que ces laveries étaient spécialement des laveries de fins : on comprendait d'abord difficilement,
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la paroi ; tantôt, au contraire, il est droit et taillé dans
d'après leur description, qu'il en fût autrement ; mais ce qui le prouve encore, c'est qu'on a presque toujours trouvé sur elles, particulièrement sur l'aire Z, de véritables schlamms agglomérés par le temps, ayant l'aspect de grès à grain fin et très friables. Ces matières tiennent générale-
celle-ci suivant un plan vertical normal à la surface cylindrique de la citerne. Ces escaliers devaient servir probablement au nettoyage des citernes, à moins d'admettre qu'ils aient servi à faire la chaîne pour puiser l'eau, ce qui paraît peu probable ; il est plus naturel de penser qu'on puisait l'eau comme dans un puits, avec une corde.
ment de 4 à 5 p. mb de plomb, plus rarement 12 à 15
Les citernes de Sintirini citées plus haut ont 6°',5o à
p. moo.
Quant au lavage des grenailles, il n'a été trouvé aucun appareil s'y rapportant. Il est certain qu'on classait en grosseur ces matières, car on reconnaît encore aujourd'hui sur les tas cl'ekvolades des couches successives de grenailles de grosseur différente : ce n'indiquerait un tratail analogue à celui exécuté de nos jours. La description que nous avons donnée ci-dessus des laveries anciennes ne s'accorde pas avec celle qu'a. publiée M. Cordella dans sa brochure sur le Laurium. M. Cordella ne dorme la description que d'une laverie incomplètement
conservée, et la restauration qu'il en a faite n'a pas été confirmée par les découvertes plus récentes. Les laveries étaient généralement installées à côté d'une
ou de plusieurs citernes : ces dernières -étaient souvent étagées, comme cela paraît à Sintirini, pour que le tropplein de l'une s'écoulât dans la suivante pendant les, grandes pluies : il y en a ainsi trois dans cette localité, à
la suite l'une de l'autre, précédées chacune d'un petit puits qui servait à arrêter les terres et les débris entraînés par les eaux pluviales : elles sont circulaires, comme cela a lieu le plus généralement au Laurium. On en rencontre cependant quelques-unes qui sont quadrangulaires, comme celle rapportée par M. Cordella. Elles portent chacune un escalier en pierre : cet escalier est tantôt circulaire et suit
7^',5o de diamètre et 6 à 8 mètres de profondeur. On voit que la profondeur était assez considérable, et cela en vue de réduire les pertes par évaporation qui, sous le soleil du Laurium, sont assez considérables. Elles sont toutes,
d'ailleurs, taillées dans le roc, qui est un schiste assez tendre, et recouvertes d'un ciment hydraulique comme les laveries.
Un accessoire indispensable des laveries devait être aussi un appareil de broyage : on a, en effet, trouvé au milieu des ekvolacles un système de meules représenté fig. lo et II. B est un noyau central, probablement fixe, appuyé sur le sol par sa grande base; AA! est un anneau qui a été trouvé séparément ; mais tout fait présumer que cet anneau entourait le noyau, comme l'indique la fig. 11, et était mobile autour d'un axe vertical. Une encoche K, existant sur le noyau, indiquerait un point d'appui de cet
axe : cette encoche présente 0-0375 de profondeur sur orn,o7 de diamètre. Le second point d'appui devait se trouver sur quelque échafaudage. Quatre encoches D, diamétralement opposées deux à deux sur l'anneau AX, devaient
permettre de supporter celui-ci par des traverses en bois et de le relier à l'axe de rotation de l'anneau. Ces encoches D
ont o'n,o5 de profondeur, 00 2 de largeur et om,350 de longueur.
Les deux meules sont en trachyte riche en amphibole; cette roche n'existe pas au Laminai : on devait la faire