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DU RÔLE DES POUSSIÈRES DE HOUILLE
II. RÉSUMÉ DES EXPÉRIENCES FAITES PAR DIVERS AUTEURS
Inflammation des poussières Expériences de M. Galloway (1. M. Galloway qui, l'un des premiers, étudia la question des poussières au point de vue expérimental, employa pour ses expériences un appareil analogue à celui dont on se sert habituellement pour essayer
consistait en un conduit en
bois de 5m,71 de longueur et d'une section intérieure de om,5o5 sur on',152, mis en communication avec la galerie d'un ventilateur aspirant ; des registres permettaient de régler à volonté la rapidité du courant d'air. Une trémie servait à l'introduction des poussières qui, entraînées par le courant d'air, allaient après un parcours de 2 mètres passer sur une lampe à feu nu. Les poussières charbonneuses expérimentées au nombre de deux avaient pour composition Charbon
H
à vapeur.
85,3
82,6
5
1,3
1,6
Az
0,6 0,7 o,6 6,5
0,8 0,7 3,5
Eau hygrométrique. Cendres
.
.
.
100
Industrie minérale, 2' S., t. VI, 1877, p. 802. M. Galloway, traduit par M. Chansselle. (C)
Charbon
à coke.
0
22 15
0/0 0/0
soiDans certaines expériences, le charbon à coke fut mousseline gneusement desséché et passé à travers une
par une lampe.
Il
charbons La proportion de matières volatiles que ces mais d'après donnent à la calcination n'est pas indiquée, l'obligeance de des renseignements que nous devons à proportion doit être M. Aguillon, cette Charbon à coke. Charbon à vapeur
S
les lampes de sûreté.
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DANS LES ACCIDENTS DE MINES.
avant d'être employée.
Pour faire les expériences on réglait les registres de d'air dont façon à faire traverser la caisse par un courant faisait la vitesse d'ailleurs n'est pas indiquée, puis onalors la tomber la poussière par la trémie. On voyait dans flamme de la lampe à feu nu s'allonger un peu, mais conclut aucun cas le mélange ne prit feu. M. Galloway ainsi
d'autres que j'ai « Le résultat de ces expériences et
laites depuis semblent indiquer d'une façon très
concluante
qu'un mélange d'air et de poussière de houille n'est pas inflammable à la pression et à la température ordinaire. » MM. Marreco et Expériences d'auteurs inconnus (*). d'expériences qui ont été faites Morison ont rendu compte qu'ils ne nomment pas, dans le Durham par des personnes et d'une avec des poussières de houille d'une provenance composition également tenues secrètes. Dans ces expériences on laissait tomber d'un coup 5 litres de poussières
d'une hauteur de six mètres sur un foyer ou une forte
s
suiflamme de gaz. On reconnut ainsi que les poussières plus vant leur nature prenaient l'eu en donnant une flamme du tout. ou moins volumineuse, ou ne brûlaient pas
100
Mémoire de
(*) North of England Institute of mining and mechanical neers, 1879.
Engi-