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MÉMOIRE SUR LA FORMATION
DE LA HOUILLE.
que les sceaux foliaires ont résisté au contact des grès.
celle-ci est plus ou moins pierreuse et découpée par un fin réseau de veinules spathiques dénotant une réduction de volume du bois plus grande que celle de l'écorce. Exceptionnellement, les tiges ligneuses sont transformées en houille pure et claire. Je dois faire une réserve en ce qui regarde les Ca/amodendron la forte enveloppe charbonneuse qui entoure
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L'enveloppe charbonneuse des Psaroniocaulon laisse souvent apercevoir la nature du tissu conjonctif existant entre les radicules intracorticales qui forment en quelque façon ces enveloppes. Quelques écorces d'Aratropitus laissent voir, dans toute l'épaisseur de la couche charbonneuse, de très nombreux filets blanchâtres représentant des tubes gommeux entourés de fibres rayées; les tubes gommeux ne sont pas déformés ni les tissus dérangés.
État fossile ordinaire du bois. Dans les circonstances ordinaires de gisement, on trouve le bois fossile dans deux états plus différents en apparence qu'en réalité : celui de bois plus ou moins pétrifié, et celui que nous avons déjà examiné, au point de vue de la désagrégation, de bois charbonné.
Le tissu vasculaire étant généralement peu incrusté de
lignine par rapport à l'écorce, on conçoit qu'il se soit laissé pénétrer de substances terreuses originairement dissoutes, et qu'il puisse être pétrifié à côté de l'écorce houillifiée; c'est ce qui est arrivé ordinairement, avons-nous
déjà dit, dans le terrain houiller. Bois pétrifié. -- Dans les grès et schistes, la fossilisation du bois n'est souvent pas uniforme , une partie sur la coupe peut être houillifiée avec l'écorce, et l'autre pétrifiée, et l'on remarque que la différence se poursuit en
longueur, comme si le tissu vasculaire eût conduit
les
sucs minéraux. Cette inégalité de fossilisation dans le sens
transversal a lieu généralement dans les roches où ces sucs ont été peu abondants. Dans les roches où a circulé le bicarbonate de fer, la pétrification du bois est complète et uniforme sous l'écorce changée en houille. Dans le terrain houiller, le bois Bois bituminisé. est rarement tout converti en houille, et, dans ce cas,
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leur noyau médullaire présente non rarement des tissus ligneux que l'on voit au microscope s'être transformés en houille comme certains bois en lignite ; mais cette exception tient à la nature très dense des tissus de ces plantes
fort remarquables. A part ce cas, on compte les exemples comme ceux-ci
i" souche au Cros, représentée par om,o5 à o0,1 o houille entourant un axe de grès, faiblement ridé en travers, à la place de la moelle; 2° pied de Corddites, à Com-
mentry, composé, du dehors en dedans, d'une enveloppe
de houille corticale, d'une zone ligneuse mi-houillifiée, peu distincte de l'écorce, quoique fibreuse et un peu pyriteuse. 'Toutefois, et quoiqu'on ne voie pas souvent le bois de Dadoxylon passer è la houille, un certain nombre d' Ariisia sont entourés d'une épaisse couche de charbon pro-
venant visiblement d'une partie du bois indistinctement fossilisée avec l'étui médullaire. Bois fossile dans la houille. Dans la houille, et surtout dans celle des couches qui ont le caractère d'amas, le bois fossile non charbonné est sous forme de bûches ou de lambeaux irréguliers amenés avec les autres débris de plantes; ils sont fossilisés très irrégulièrement
la masse est
en partie pétrifiée et en parties houillifiée, des bandes charbonneuses la divisent; les noeuds ligneux de Cordaltes réunissent ce qu'il y a de plus capricieux comme contour et comme composition, et détient toute description, toute
représentation, et l'on ne doit pas trop s'en étonner, lors qu'on songe que la fossilisation est facteur de termes nom-