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MÉMO!RE SUR LA FORMATION
DE LA HOUILLE.
Commentry des cailloux de om,ot à om,o5 roulés à angles émoussés, non comprimés, de charbon peu clair, stratifié, organisé, à poussière brune. Près de Swansea, dans le grès,
différence d'intensité dans l'action calorifique souterraine qui augmente avec la profondeur. Mais on doit se demander si la
avec des galets d'ironstone, se rencontrent souvent des
effet de l'augmentation de pression des roches en pro-
cailloux de charbon ; on a signalé dans le Monmouthshire des cailloux de cannel-coal. Les véritables cailloux de Commentry proviennent d'une houille à moitié faite, et, qui plus est, très probablement de la couche inférieure du Marais.
fondeur?
Il faut alors admettre que le progrès de la conversion en houille était rapide au commencement. Nous avons signalé, plus haut, des faits curieux, desquels il ressort qu'avan t l'enfouissement certains débris détrempés étaient déjà à moitié changés en houille, clans les marécages où la matière végétale subissait une préparation favorable à sa transformation rapide, aussitôt enfouie et recouverte de limon. M. Gceppert a admis, mais sans donner de raisons, que pendant leur formation même, les couches de houille parvenaient à une certaine solidité, et que la bouillification a a eu lieu dans un laps de temps beaucoup plus court que la lignification. Quel autre agent qu'une température souterraine un peu plus élevée que celle d'aujourd'hui aurait pu activer ainsi la conversion ?
La pression exercée par le poids des roches
variation des qualités sur une même verticale n'est pas un
C'est peu probable, les combinaisons ou décompositions organiques se produisant les mêmes, à même température, tant en vase clos qu'a l'air libre. Le lait est que les réactions qui ont produit le grisou paraissent être restées assez indifférentes à la pression exercée par ce gaz inclus. Cependant on ne saurait douter que la pression, en rapprochant les parties, ne facilite les phénomènes lents de la transformation. Forchhammer, Gceppert et Lafard ont reconnu, en effet, que la pression favorise beaucoup la formation de la tourbe
parfaite en activant la pourriture des herbes. D'un autre côté, M. Baroulier a constaté que pour former artificiellement de la houille grasse sous chaleur, il faut plus de pression que pour la houille à gaz. Mais delà à aveir changé le produit de la conversion, il y a loin, et je ne crois pas possible d'admettre, comme M. Petzholdt a cru pouvoir l'induire de ses expériences, que la pres-
sion des roches ait joué un rôle important dans le métamorphisme des houilles. D'abord, au point de vue du rapprochement des parties par la pression, on peut remarquer que les empreintes isolées dans les schistes sont transformées comme celles qui contribuent à former la houille. Et puis, dans une petite étendue de bassin houiller, à Montram-
a peu aidé au uiétamuorphisrue de la houille.
bert par exemple, le charbon est approximativement le même aux affleurements qu'à une grande profondeur, en
Presque partout, on a remarqué l'ordre de succession sur une même verticale, en descendant, du charbon sec, du charbon à gaz, du charbon gras, du charbon maigre et du charbon anthraciteux. Dans le terrain de stipite, lorsqu'il y a du charbon un peu gras, il est en bas de la série
des points où par suite la pression des roches a différé totalement. A Communay, tout au contraire, l'amaigrissement est rapide, des couches supérieures aux couches inférieures. Il faut toujours en rabattre beaucoup de l'influence de la pression des roches, que l'on croit universellement avoir été considérable sur les résultats de la conversion en houille.
des couches. Cela peut provenir, au moins pour partie, d'une