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ET DE BITUME DE LA TRINIDAD.
ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE CHARBON
pente régulière du terrain permettrait de l'établir sar grands frais. On fait actuellement subir une sorte d'épuration à 11 matière brute ; cette opération consiste uniquement
chasser par une fonte graduée la proportion
d'envirou
5o p. too d'eau que la matière contient à l'état brut. Cette fonte s'opère clans des chaudières circulaires en fonte se.
vaut dans les colonies à la cuisson du sucre :G chou. dières sont réunies dans le même massif et chauffées diree.
tement à feu nu. 8 tonnes d'asphalte sont chargées etli manipulation se fait en 211 heures, exigeant le concours à 5 hommes et employant pour le chauffage 2 cordes de bol,
Le bitume fondu est puisé à la poche et versé dans k barils à farine. 6 barils contiennent un peu moins d'ure tonne et le logement de la matière coûte 2 gourdes pu! tonne. Le prix de vente actuel sous palan de l'aspliale épuré est de 6o francs. Aux prix de vente ci-dessus cités pour le bitume soit brut soit raffiné, sous palan à la pointe La Braie, il faut ajouterle
fret en Europe ; il varie de 32 à 38 francs par tonne pour les ports de France, de sorte que le prix du bitume refondu de la Trinidad ressort en France à t oo francs la Lorme environ. On pourrait améliorer les conditions du travail d'épura. lion en adoptant une forme et une construction plus 10. tionnelles des fours, qui permettraient d'employer comme combustible les résidus bitumineux eux-mêmes au lieu à bois. Enfin, si au lieu de se borner à expulser simplement l'eau,
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et on en retirait une huile dont on se servait pour dissoudre une autre partie de ce bitume et lui donner, en le purifiant
par décantation une consistance plus en harmonie avec l'usage auquel il est destiné. A cette opération dispendieuse, on a substitué la suivante : on a remplacé l'huile de
lation du bitume lui-même par un produit goudronneux obtenu dans là distillation des schistes bitumineux qui, à la température de 15 à 20 degrés, a l'aspect d'un bitume complètement liquide; il est employé à raison de 5oo kilog. pour goo kilog. de bitume brut, et l'on fond le mélange à
une température d'environ 020 degrés. Après une sorte d'ébullition due à l'évaporation de l'eau, les matières terreuses ou sableuses se précipitent au fond de la chaudière et on décante en le filtrant le bitume purifié. Le bitume refroidi présente alors à peu près l'aspect et la consistance de celui qui est obtenu par la distillation des molasses, et est assez apprécié sur le marché. Des émanations hydrocarburées naturelles existent aux environs du lac, notamment à Oropuche, où un forage entrepris par les Américains a fourni un naphte liquide qui m'a paru de bonne qualité, sans odeur sulfureuse, ni apparence grasse. Ce serait peut-être la source à laquelle on pourrait puiser pour obtenir à peu de frais cet élément de purification.
En outre la venue au jour du bitume semi-fluide dans certaines parties du lac mériterait qu'on étudiât la possibilité d'extraire et d'utiliser par des distillations ce produit moins chargé de matières terreuses et conservant encore les prin-
cipes volatils que l'exposition à l'air et au soleil lui font
on procédait sur place à une véritable épuration analogue à celle qui s'effectue en France sur ce même produit, ou obtiendrait sans aucun doute des prix plus rémunérateurs,
bientôt perdre.
car la gangue terreuse augmente inutilement dans nue forte proportion les frais de transport.
facile d'a,rnéliorer les conditions de ce commerce de bitume,
On distillait autrefois une partie du bitume de la Trinidad
Il me suffit de ces indications générales pour faire comprendre combien il serait intéressant et à un certain point
qui ne répond pas par son développement à l'ampleur du phénomène géologique que j'ai essayé d'analyser.