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ÉTUDE SUR L'ACTION DES FREINS.
NOTE SUR LES APPAREILS DE SÉCURITÉ, ETC.
kilomètre de son parcours entre ces deux stations, le train en marche fait avancer les aiguilles d'une division, et en même temps une sonnerie résonne pendant tout le passage du train sur chaque pédale. Le nombre des divisions des cadrans étant égal à celui des kilomètres, le tour complet des aiguilles correspond à la totalité du parcours. Ainsi, cet appareil, indépendamment de ce qu'il rappelle fréquemment, par un signal acoustique que la voie est occupée, indique à chaque instant où se trouve le train qui vient d'être expédié ou qui est attendu ; il signale, si on ne peut
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ÉTUDE SUR
L'ACTION DES FREINS Par M. SEGUELA, ancien élève de l'École polytechnique, inspecteur au chemin de fer du Nord.
le voir de loin, l'imminence de son arrivée et, dans les petites stations, il permet à un personnel peu nombreux d'utiliser, jusqu'au dernier moment, les instants dont il dispose. Il permet encore d'observer à distance la vitesse des trains et peut devenir un moyen utile de la constater dans un poste fixe ; enfin il indique les détresses et leur situation. Indépendamment de ces deux appareils, MM. Leblanc et Loiseau en ont construit un troisième qui serait destiné à donner aux stations l'application du block-system; mais ce dernier mécanisme n'a pas encore fonctionné sur le réseau
de rEtat. Nous n'avons pas, au surplus, à insister sur les diverses applications dont est susceptible le principe de l'emploi d'une pédale comme appareil manipulateur, mais elles sont assez nombreuses pour qu'il y ait un réel intérêt à faire connaître les résultats obtenus, quoique sur une échelle encore restreinte, avec l'appareil à soufflet Leblanc et Loiseau. La simplicité de sa construction et de son fonc. tionnement et la facilité de son entretien paraissent bien atteindre le but que se sont proposé les inventeurs. Tours, 15 octobre 1882.
Une roue placée dans un train de chemin de fer se trouve dans l'une des deux conditions suivantes Roue soumise à une action tangentielle motrice et à un effort de traction résistant ;
noue soumise à un effort de traction moteur et à un effort tangentiel résistant.
ROUE SOUMISE A UN EFFORT TANGENTIEL MOTEUR ET A UN EFFORT
DE TRACTION RÉSISTANT.
La roue étant soumise à un effort tangentiel T (fig. 6, Pl. XIII), celui-ci se transmet au rail qui exerce dès lors sur la roue une réaction T égale à l'action et le centre de la roue reçoit alors un mouvement de translation.
Dans le cas où la réaction du rail dépasse une certaine limite, l'adhérence A, la roue tournera surplace, il y aura patinage.
L'adhérence est proportionnelle au poids adhérent ; le coefficient d'adhérence dépend de l'état du rail ; il varie entre o,o8 et 0,25 et on le prend ordinairement égal à 1/7. Tome 11, 1882.