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ÉTUDE SUR L'ACTION DES FREINS.
ÉTUDE SUR L'ACTION DES FREINS.
freins continus était déjà entièrement à l'ordre du jour en Angleterre, M. le capitaine Galton entreprit dans ce pays
une série d'expériences dans le but de déterminer la pression nécessaire pour obtenir la force retardatrice maxima et le temps nécessaire pour amener les sabots des différents systèmes de freins à agir sur les diverses parties d'un train. M. le capitaine Galton en a fait l'objet de deux communications à l'institution of Mechanical Engineers. Ces expé-
riences sont consignées dans les Procedings de cette société ; aussi nous nous bornerons à les résumer rapide-
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à mesurer. Du reste, ces cylindres sont construits de manière à avoir le moins de frottements possible. Un premier dynamomètre, relié aux barres de suspension des sabots de frein, enregistrait ainsi la force retardatrice t due à ceux-ci. Un second, relié à la tige du cylindre du frein, donnait la pression P sur les sabots.
Un troisième, relié à la barre de traction, donnait les efforts de traction. Enfin un indicateur inscrivait les carrés des vitesses.
On obtenait ainsi des diagrammes de la forme repré.
ment et à faire connaître ensuite les résultats qui ont donné des chiffres précieux sur la valeur des divers coefficients de frottement dont nous venons d'indiquer théoriquement le rôle. La majeure partie de ces expériences furent effectuées sur le London Brighton and South Coast Railway, avec un
sentée fig. 8, Pl. XIII. On voit facilement qu'on peut tirer de là avec un nombre suffisant d'expériences la valeur des coefficients de frottement aux différentes vitesses. Nous allons d'abord donner les chiffres obtenus par M. Galton et nous reviendrons
fourgon dynamométrique construit par les soins de M. Stroudley, ingénieur en chef de cette compagnie. Elles
expériences.
furent accompagnées de quelques expériences comparatives entre les freins Westinghouse et Smith-llardy sur le North Eastern Bailway. Nous allons maintenant décrire succinctement ce fourgon. Il renferme trois dynamomètres auto-enregistreurs fondés sur le principe suivant : la force à mesurer agit sur la tige d'un piston situé dans un cylindre plein d'eau et la pression exercée est mesurée au moyen d'un indicateur Richard, communiquant par un tuyau avec chaque cylindre grâce au mouvement de rotation du tambour de l'indicateur; on obtient ainsi les diagrammes donnant à chaque instant l'intensité de la force agissant sur le piston. Les avantages de cette méthode sont faciles à comprendre;
l'indicateur peut être reporté en un point quelconque du fourgon et l'incompressibilité de l'eau tend à placer le crayon dans une position due à l'action seule de, la force
plus tard sur les autres conclusions qu'il a tirées de ces Expressions de f, coefficient de frottement entre le sabot
M. le capitaine Galton a trouvé dans le cas de sabots en fonte frottant sur des bandages en acier des chiffres qui peuvent se résumer dans le tableau suivant
ét la roue.
dressé par M. G. Marié, ingénieur au chemin de fer de Lyon,
dans son rapport sur les expériences de freins effectuées à cette compagnie. Vitesses en kilomètres à l'heure.
Vitesses en mètres à la seconde.
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