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ÉTUDE SUR L'ACTION DES FREINS.
ÉTUDE SUR L'ACTION DES FREINS. f2
p2(v) = o,o8o
« tangentielles détermine une accélération angulaire par
o,00i8 v.
suite de laquelle la vitesse angulaire doit devenir nulle au bout d'un temps plus ou moins long. Cette vitesse ne
y désignant la vitesse en mètres à la seconde Expression de fa coefficient d'adhérence.
Ce coefficient
est constant, comme nous l'avons déjà dit, et il est égal à o,25 par un beau temps. ARRÉ'T D'UNE VOITURE
Nous avons déjà vu que la loi de l'arrêt dans le cas d'un véhicule supposé en équilibre sur un seul essieu, qui est soumis à l'action d'une force retardatrice F, est donnée par l'équation P
p
le) dv
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= F.
« peut pas devenir négative, en raison de la nature de « la force qui, étant un frottement, agit en sens
contraire du mouvement ; si celui-ci pouvait changer de « sens, il en serait de même du frottement du sabot qui « alors donnerait, un moment de même signe que celui du « frottement du rail. Lors donc que la vitesse est devenue « nulle, elle reste nulle indéfiniment, la roue est calée. La
réaction tangentielle du sabot s'abaisse alors tout d'un « coup pour devenir égale au frottement du rail, et c'est « ce qui t'ait que l'accélération angulaire négative dis« paraît. »
Donc tant que l'on a la relation f,Q <f P la loi de l'arrêt est déterminée par l'équation.
Cette loi reste constamment la même pour une voiture reposant sur deux essieux identiques soumis à l'action des forces retardatrices égales. Nous avons vu également que lorsque la force retardatrice est produite par l'action d'un sabot exerçant sur les roues une pression Q, cette force retardatrice est exprimée par f, Q, f, désignant le coefficient de frottement entre
le sabot et la roue, et qu'à partir du moment Où l'on a f, Q> fa P, c'est-à-dire lorsque la force retardatrice surpasse l'adhérence la roue se calera. Il faut remarquer aussi que l'action d'un sabot ne peut jamais amener la rotation de la roue en sens inverse. Dans son remarquable travail, Compte-rendu des expériences entreprises au chemin de fer du Nord pour l'essai comparatif du frein électrique de M. Achard et du frein à vide (*), M. Vicaire dit en effet « Pour peu que cette limite (la limite f, Q P) soit
« dépassée, la différence des moments des deux actions
k2\ dv (1)-E P
Q*
Cic
Nous examinerons plus loin le cas du calage. Désignons par x le rapport de la pression sur les sabots
au poids sur roues, x = .7.,; l'équation devient alors dt
ic2) dv p1+
Nous prendrons, pour P, 4 tonnes, chiffre correspondant à peu près aux voitures de première classe. Le poids des essieux varie entre Soo et t000 kilogrammes, nous prendrons le poids moyen 900 kilogrammes. Application.
Expression de
k2
M. Wood a déterminé expérimentale-
ment la valeur de cette expression pour les roues à rais et il a trouvé o,54. Selon le désir de M. Vicaire et sur ma demande, M. Fluil-
(*) Annales des mines, 2 vol. de 188o, p. 1175.
lier, inspecteur principal des chemins de fer de l'Ouest, a