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L'INDUSTRIE MINÉ MUE
Leur application, du. reste, dans une région étendue, couverte de forêtsvierges., sans routes, à peine peuplée, était.
fort difficile. Les gisements étaient vierges: encore, hem., coup étaient d'une exploitation facile, ne nécessitant aucun
travail préparatoire, et pour laquelle une pioche et une battée pouvaient suffire entre les mains d'un faiscador ha.
bile. Le diamant, d'autre part, est bien la matière qui se prête lb plus facilement à la contrebande. Aussi, même:à l'époque où les règlements étaient appliqués avec le plus de rigueur, le nombre des. hommes qui se livraient à recherche prohibée du diamant fut-il toujours grand; et sans qu'il soit possible de donner d'évaluation,, il est pro. bable que là valeur des pierres qu'ils purent extraire: fut considérable. Ces hommes, qui, vivaient dans les; bois, isolés on par petites bandes, s'appelaient garimpeiros ; la plus grande difficulté pour. eux était de: se procurer' du fer pour faire quelques instruments. On en cite qui, écliappésdepriSon, ayant encore au cou le carcan et la chaîne qui servaient lès attacher, transformèrent ce métalt en) instruments de
DANS LA PROVINCE DE IIINAS-GERAES.
1.85,
que pouvait produire une exploitation sérieuse et importante, se décida -enfin à exploiter directement pour son compte. L'administration de Diamantina, légèrement modifiée, soumise à la direction du trésor de Lisbonne:, fut chargée de cette exploitation officielle qui commença en 1772, sous le nom de .Rogctle Extraction. 11 est, je crois, impossible de savoir,, même: approximativement, quelle: quantité de diamants a été extraite durant la période des contrats.
Débarrassé du contratador, l'intendant n'en :devint que plus puissant; toutes les prescriptions réglementaires qui avaient pour but de garantir le contratador de la contrebande furent maintenues et même exagérées en faveur de l'administration. L'intendant, chef de cette administration., continua, du reste, à être chargé de poursuivre directement l'application de la loi, sans le secours d'aucun, tribunal, jugeant seul, de plano, sans appel et, dit le règlement, le plus rapidement et avec le moins de formalités; possible.
Quelques modifications furent faites aux règlements an-
- trayait
Pburles poursuivre, l'intendant possédait les patrouilles
térieurs; deux d'entre elles me paraissent mériter d'être
de troupes royales qui parcouraient- constamment la régiou;
La première prohibait absolument l'entrée du terrritoire à quiconque avait fait des études de droit. La seconde portait sur le système des dénonciations : tout dénonciateur pouvait apporter sa dénonciation écrite, non signée, à l'intendant. Celui-ci la datait et la paraphait, puis la rendait
recherchant les gariineeires et surveillant les travaux des contratadors. A côté de ces troupes: régulièes,. l'intendant et aussi le contratador avaient à leur solde: des hommes, baptisés du nom de Capitaos do Matta (capitaines des bois), dont l'unique métier était de donner là chasse am nègres fugitifs et aux garimpeiros. Quelques contratadors firent des affaires fort brillantes, si brillantes même que:, pour deux d'entre eux, elles se terminèrent par une confiscation totale: ou partielle de leurs biens, déguisée sous des: prétextes! quelconques..
Puis le: gouvernement portugais, qui n'avait adopté le système des contrats que pour être, fixe sur les résulta
mentionnées.
à celui qui l'avait apportée. A partir de ce moment ce morceau de papier pouvait être donné, vendu, négocié c'était un billet au porteur ; quand, le procès terminé, la confiscation était liquidée, il donnait à. son détenteùr actuel
droit à la part prévue par la loi. Si le dernier détenteur était esclave, il y gagnait en outre sa liberté. Ce régime nouveau, inauguré en 1:772, appliqué tantôt avec vigueur, tantôt avec modération, selon le caractère