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NOTE SUR LES EXPLOSIONS DE GRISOU
SURVENUES DANS LE BASSIN DU DURHAM.
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conditions les plus favorables à des tombées du toit vastes siste pas moins que 56 des victimes, c'est-à-dire plus de la et dangereuses. moitié, périrent simplement asphyxiées, et, fait bien caRemarquons que l'observation ne s'appliquerait pas de ': ractéristique, que personne n'échappa dans les quartiers même à un long 'ive working ont, conduit en s'éloignant envahis. Le rapport d'enquête, qui n'insiste pas sur ces de la voie maîtresse, parce que les galeries d'accès réser- causes d'aggravation du sinistre, ne dit pas comment se
vées dans le goaf, avec les remblais latéraux qui les défendent, ont le double effet suivant, savoir d'une part, de constituer des soutiens locaux qui rompent la continuité des tombées du toit ; d'autre part, dans une certaine mesure, de drainer le goal et d'y prévenir les accumulations de mauvais air. Notons, en outre, que, même dans le long wall working bouse, même avec un front de taille étendu, on peut s'opposer aux grandes chutes continues dans les dépilages, ni divisant nettement le front de taille par des décrochements, en figure de gradins, d'un chantier à l'autre. ici, au contraire, rien n'était de nature à combattre la continuité des tombées du toit, la succession des chantiers se faisant suivant une ligne presque unique et droite sur plus de 5oo mètres de longueur. De plus, si l'on se reporte au plan général, Pl. III, on voit
que rien, dans la disposition de l'aérage, n'était propre à empêcher la stagnation du mauvais air dans le goaf laissé derrière les chantiers. A un autre point de vue, il faut remarquer que le plan général de la mine donne une disposition telle de l'aérage, qu'après l'explosion les travaux se -remplissent nécessairement d'air irrespirable et qu'un grand nombre d'ouvriers périssent après coup par asphyxie. C'est un trait caractéristique des grands accidents de grisou anglais, et la cause en
réside dans cette disposition circulatoire de l'aérage
que
nous avons signalée. Il est vrai qu'ici les effets de l'explosion
proprement dite paraissent s'être répandus dans toute la mine, comme en témoignent les traces de brûlure consta-
tées dans des quartiers très différents ; mis il n'en sol).
comportèrent les cloisons d'aérage, portes et crossings ; il parle seulement des portes de communication avec la mine
voisine qui furent détruites, ce qui augmenta de 6 le nombre des morts, comme on l'a vu plus haut.
J'
.Explesion de Ttedcie. 18 avril 1882.
Situation de la naine et couettes exploitées. Dans la partie ouest du bassin da Durham, à environ 8 kilomètres au sud-ouest de la ville de ce nom, la houillère
de Tudhoe exploite les trois couches Ihttton, Rusty et .Broclavell, aux profondeurs respectives de 82 m,5,
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et 159 mètres au- dessous du sol, et en tire environ homo tonnes par jour de charbon à coke et subsidiairement à. gaz. La couche Brockwell, où l'explosion survint, présente une puissance de m,o7, sans lit stérile dans la partie ouest du charbonnage, avec un lit médian de i à 2 centimètres dans la partie orientale; un mur gréseux dur ; un toit, auquel le charbon n'adhère qu'exceptionnellement, composé de grès schisteux et ensuite des strates ordinaires du terrain houiller.
La mine est desservie par trois puits, savoir deux puits
- d'entrée d'air et d'extraction, le Puits Est et le Puits Ouest,
,idistants de 55 mètres, et un puits de retour d'air, situé à 165 mètres au sud des deux premiers.
Travaux dans lit couche
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