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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
VITESSE DE PROPAGATION.
mélange gazeux près de l'extrémité fermée du tube qui le renferme. Nous avons obtenu de cette façon l'onde explosive dans le mélange de bioxyde d'azote et de sulfure de
tous les autres appareils à treillis métalliques employés
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carbone.
La théorie que nous proposons rend bien compte des principales particularités qui caractérisent la propagation par onde explosive. Elle montre pourquoi la vitesse de propagation de cette onde est constante avec la nature et les proportions du mélange gazeux. Cette vitesse ne doit être autre chose que la vitesse du son dans le mélange considéré. Il est vrai que la vitesse du son, dans les conditions expérimentales ordinaires, est beaucoup moins considérable que celle de l'onde explosive, mais il faut remarquer que cette onde se propage clans des conditions de température extrêmement différentes de celles dans lesquelles la vitesse du son a été mesurée. On sait que cette vitesse croît proportionnellement à la racine carrée du quotient de la pression' du gaz par sa densité, c'est-à-dire en raison inverse de la racine carrée de la température absolue. L'échauffement dû à la combustion produirait donc une accélération analogue comme origine, sinon comme. grandeur, à celle que produit normalement l'échauffement résultant de la simple compression de l'onde sonore ordinaire.
V.
Applications pratiques.
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dans les laboratoires, tels que le chalumeau à gaz tonnant, le bon fonctionnement des brûleurs à gaz employés pour des usages si variés. Nous allons rapidement passer en revue ces divers phénomènes et les étudier en leur appliquant les principes précédents. EXPLOSIONS DE GRISOU'.
Nos expériences ont montré que, dans les mélanges les
plus détonants de grisou et d'air, la vitesse normale de propagation de la flamme ne dépasse pas on',6o par seconde, mais que sous l'influence d'une agitation convenable, cette
vitesse peut certainement dépasser 2 o mètres. Les expériences de MM. Berthelot et Vieille ont montré d'autre part que l'onde explosive ne pouvait pas se développer dans ces mélanges.
La violence plus ou moins considérable des explosions dépendra donc uniquement du degré d'agitation de l'air grisouteux pendant sa combustion ; cette agitation dépendra elle-même de la disposition des lieux et des conditions de l'inflammation. Dans des circonstances particulières la combustion pourra avoir lieu sans explosion, la flamme se propageant avec sa vitesse normale de om,6o ou à peu près, comme cela se
passe dans les tubes fermés à une extrémité quand on allume le gaz à l'extrémité ouverte. Ces conditions se trouveront remplies lorsqu'un ouvrier cherchera à pénétrer,
La rapidité de la propagation de la flamme joue un rôle' important dans tous les phénomènes occasionnés par la. combustion des mélanges gazeux. C'est d'elle que dépendent, principalement la violence des explosions du grisou dansles mines, les caractères indicateurs de la présence dece gaz, le degré de sécurité des lampes de mines et de
avec une lampe à feu nu à la main, dans une galerie en cul-de-sac remplie de mélange explosif. Il n'y aura pas dans
ce cas d'explosion, c'est-à-dire que la combustion ne sera accompagnée d'aucun effet mécanique, ne sera signalée par aucun bruit. Tous les dégâts seront dus soit à l'action calorifique de la flamme, soit au pouvoir asphyxiant des gaz,