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EAU SURCHAUFFÉE.
RAPPORT DE LA SOUS-COMMISSION.
régime. Quand le feu était couvert, la pression baissait
Cette chaudière est cylindrique, avec quatre réchauffeurs latéraux d'eau d'alimentation.
lentement (*).
Troisième série d'expériences.
Dans une chaudière
en marche normale, la température de la vapeur est la même que' celle de l'eau. Si, à un moment donné, l'eau vient à se surchauffer, à prendre cet état particulie,r, dans - lequel elle cesse de se vaporiser, la tension de la vapeur devient indépendante de la température de l'eau ; il devrait donc se produire un écart entre les températures de l'eau et de la vapeur. On s'est efforcé de saisir les écarts de cette nature ; à
cet effet, on a organisé une série d'expériences, dans lesquelles les différences entre la température de la vapeur et celle de l'eau d'une chaudière s'enregistraient pendant une longue durée.
D'habitude, pour prendre la température d'un générateur de vapeur, on dispose dans la chaudière des bouts de tube, fermés du côté de la pression, ouverts au dehors, et pleins d'un liquide. non volatil, dans lequel on plonge des thermomètres ; ceux-ci se trouvent ainsi soustraits à la pression, et chauffés par l'intermédiaire du liquide qui remplit les tubes. Mais ce dispositif ne permet pas l'enregiStrement des résultats thermométriques ; de plus, la transmission de
la chaleur se fait lentement, et les variations un peu brusques de température ne se font pas sentir aux thermomètres. Or, en cas de surchauffe, on pouvait se trouver en présence de ces sautes de température. Voici le dispositif qui a été adopté (Pl. IV, fig. 1 à 4). La chaudière mise en expérience est celle du Conservatoire des Arts et Métiers. (*) Les rapports, tableaux numériques et tracés graphiques relatifs à ces expériences et aux suivantes sont déposés dans les archives de la Commission centrale des machines à vapeur.
Sa surface de chauffe est de Sa surface de grille, de
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13 m. carrés. 27 1/2 décim. car.
On a fait construire une pile thermo-électrique, que l'on se proposait de suspendre dans la chaudière elle-même,
dans de telles conditions, qu'une série de soudures fut plongée dans l'eau, alors que les autres, en égal nombre, resteraient émergées dans la vapeur. On a donné à cette pile une longueur de 45 centimètres, et on l'a formée de 15 fils de fer et de 15 fils de maillechort de 1,5 millimètre de diamètre, soudés successive-
ment par leurs extrémités. Ces fils ont été disposés suivant les génératrices d'un cylindre en bois de buis de 40 millimètres de diamètre, percé de part en part, pour le passage de la tige de cuivre, par laquelle on suspendait
verticalement la pile au couvercle autoclave du trou d'hon-ime de la chaudière sur laquelle on voulait opérer. Les deux bouts de noms contraires, restés libres, étaient mis d'ailleurs en communication avec une aiguille de galvanomètre, dont les déviations étaient enregistrées, tout les quarts d'heure, sur une feuille de papier, au moyen de la piqûre faite par une pointe. verticale, enchâssée à l'extrémité de cette aiguille. Cet appareil enregistreur à mouvement d'horlogerie était celui-là même qui avait été
employé, avec un succès complet, par M. le général Morin, pour mesurer, en divers points d'une cheminée de ventilation, l'excès de la température intérieure sur celle de l'air ambiant.
Cet appareil a été essayé, avec son enregistreur, d'abord dans l'air, en chauffant une des extrémités de la
pile dans un manchon rempli d'eau chaude, puis en plongeant cette extrémité dans l'eau elle-même, afin de s'assurer que les actions hydro-électriques n'étaient p as