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ÉTUDE SUR LES ÉRUPTIONS DU HARTZ.
DIABASES.
Le bassin du sud est de dimensions presque aussi restreintes que le bassin du nord. Il est séparé du précédent par une selle de grauwacke surmontée en quelques points
voniennes ; ce qui prouve qu'il y a eu simultanément épanchement dans le fond de la mer où se déposait la
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de lambeaux de la formation des schistes siluriens de Zorge ; ce qui prouve qu'il existait là, antérieurement au soulèvement, une presqu'île silurienne. La coupe du bassin sud est absolument la même que celle du nord ; audessus dela diabase le calcaire de l'Iberg n'apparaît nulle part, soit qu'il ne se soit pas déposé, soit plutôt qu'il ait été enlevé par les érosions postérieures. Tout le long du rivage sud, sauf en un point, le calcaire à stringocéphales n'apparaît point,. et le renversement n'a pas été complet.
Diabases du Cubu.
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grauwacke du culm, et intrusion de la matière épanchée à travers des couches plus anciennes. On a pu cependant soutenir l'hypothèse de deux apparitions de ces diabases grenues : l'une se produisant à la fin de la -période dévonienne pendant le dépôt des schistes de Goslar, l'autre n'ayant lieu que longtemps après, à l'époque du culm. liais comme il y a identité complète 'entre les diabases
des schistes de Goslar et celles de la grauwacke, je considère cette hypothèse comme peu vraisemblable. Elle est d'ailleurs inutile : le fait de l'intrusion des roches éruptives de formation hydro-thermale n'était nullement une exception dans la géologie.
Ces diabases ont donné naissance, principalement Je dirai peu de chose de cette troisième catégorie de diabase, dont l'importance dans la formation générale du
Hartz est tout à fait secondaire. Ce qu'il y a dans la question de particulièrement intéressant, c'est le fait même de l'apparition à l'époque carbonifère, de roches franchement cristallines, en tout semblables aux diabases grenues de l'âge silurien ; c'est comme une récurrence de cristallinité, succédant à la période des schalsteins adélogènes. La cause première de cette récurrence de cristal1Mité est sans doute la même qui a permis la production d'un véritable granite en pleine époque carbonifère, alors que des porphyres parfaitement caractérisés avaient déjà pris naissance. Les diabases du culm apparaissent seulement dans la zone de roches éruptives dont j'ai parlé plus haut et qui s'étend d'Osterode à Harzburg, et dans quelques points isolés de la formation dévonienne de Goslar. Elles forment toujours des lits régulièrement interstratifiés dans les assises sédimentaires , soit carbonifères , soit dé-
quand elles se sont formées au milieu des schistes, à un véritable métamorphisme, très semblable à celui qu'ont exercé les diabases siluriennes. Les schistes sont durcis sur une épaisseur plus ou moins grande, et ressemblent parfois à de véritables schistes siliceux, dont ils se distinguent pourtant par leur teneur assez élevée en soude. Leur couleur varie du noir foncé au vert clair ; ils renferment de très nombreuses aiguilles de quartz, qui traversent la masse en tous sens. Quant à la grauwacke, elle n'est pas modifiée dans son aspect extérieur, mais sa teneur en soude, presque nulle dans le cas ordinaire, atteint par ce métamorphisme, jusqu'à 2 et 3 p. 100.
Ainsi ce métamorphisme comme celui des roches siluriennes, a consisté dans une silicification des sédiments encaissants, accompagnée d'un très grand enrichissement en soude. Si l'on rapproche ce fait de l'i.
dentité absolue de composition minéralogique et chimique
des diabases siluriennes et des diabases du culm, on conclut immédiatement à l'identité de formation et d'ap-