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FILONS DE QUARTZ AURIFÈRE DE L'ATAJO.
PROCÉDÉ DE FORMATION DE CHAMBRES DE MINES. 389
porté à croire plutôt à une deuxième éruption rhyoli-
thique qui, dans les fentes largement ouvertes, remplies d'eaux superficielles et souterraines, aurait produit les tufs du remplissage. En ce qui concerne les veines de quartz aurifère, ce ne
sont pas, à nos yeux, de simples veines de sécrétion, remplies par les eaux suintant des parois des fentes. On
constate en effet qu'au voisinage du quartz le tuf rhyolithique est fortement imprégné de quartz et de pyrite de fer non altérée. Si le minerai proprement dit résultait di lessivage de la roche qui l'encaisse, c'est-à-dire du tuf rhyolithique qui forme le remplissage principal du filon, la pyrite de ce tuf aurait été décomposée et enlevée. Nous regardons, en conséquence, comme infiniment plus probable que des sources minérales siliceuses et sulfureuses
SUR IUN NOUVEAU PROCÉDÉ DE
FORMATION DE CHAMBRES DE MINES
DANS LE ROC Par MM. WICKERSHEIMER, ingénieur des mines,
et PECH, capitaine du génie.
ont jailli par des fentes ouvertes dans le remplissage rhyolithique des filons, qu'elles ont imprégné ce remplissage de quartz et de pyrite de fer et déposé sur les parois des fentes le minerai aurifère proprement dit. L'action des sources minérales dans les fentes paraît d'ailleurs s'être continuée pendant un temps assez long ; les llam-
pos aurifères contenus dans les cavités du quartz sont évidemment le résidu ocreux et pulvérulent d'une dissolution chimique. Nous sommes portés à penser que les matières enlevées par cette dissolution étaient principalement pyriteuses, et qu'en profondeur le llampo serait
Nous ferons précéder la description de ce procédé d'une étude sommaire sur les procédés actuellement en usage dans le sautage des roches. CHAPITRE I. ÉTUDE SUR LES PROCÉDÉS DE SAUTAGE DES ROCHES
en majeure partie remplacé par de la pyrite aurifère.
Les travaux au rocher ont pour but, soit l'extraction de matières minérales (matériaux de construction ou
minerais) soit l'ouverture de voies de communication par le moyen de tranchées ou de souterrains. On y distingue deux opérations principales. La première consiste à percer, à l'aide d'outils appropriés, des trous de mine appelés encore forages. La seconde, à placer au fond de ces vides des corps explosifs