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MODIFICATIONS INTRODUITES
DANS LE MÉCANISME DES LOCOMOTIVES.
la manière d'y remédier, aussi bien pour les machines munies de tiroirs plans que pour celles munies de tiroirs cylindriques,
lisse, afin d'éviter l'emploi d'essieux spéciaux de rechange.
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par la simple application de soupapes de rentrée d'air sur les conduits d'admission ou sur les boîtes à vapeur. Nous avons en outre décrit avec détails les dispositions spéciales qui permettent, grâce au fonctionnement de ces soupapes, de supprimer toute usure des tiroirs plans ou cylindriques, pendant la marche avec régulateur fermé.
Il nous reste à faire connaître les résultats pratiques obtenus en service courant ; nous nous étendrons particulièrement sur les machines avec tiroirs cylindriques, parce qu'elles réunissent à un plus haut degré les avantages qui découlent des dispositions nouvelles. Nous indiquerons en mème temps quelques légères modifications dont l'expérience nous a fait reconnaître l'opportunité, modifications
qui ont pour but de prolonger indéfiniment la durée de toutes les pièces et de réduire au minimum les frais d'entretien. Nous avons actuellement 36 machines de divers types, munies de soupapes de rentrée d'air : elles sont attachées aux dépôts de Tours et d'Ussel (ligne de Clermont à Tulle).
Ensemble d'une machine transformée. Nous donnons une coupe longitudinale par l'axe du cylindre distributeur
et une vue en plan de la distribution de ces machines (Pl. III, fig 18 et 19): Nous avons adopté la diStribution Walschaêrts qui donne directement aux tiroirs un mouvement parallèle à l'axe du .
cylindre moteur. L'avance à l'admission est constante, le réglage est extrêmement simple et facile, enfin, pour une même admission, la détente est un peu plus longue et la
compression un peu plus courte que dans les distributions ordinaires Stephenson, Allan ou Gooch. Nous avons. conservé l'excentrique qui existe dans nos autres machines pour le mouvement oscillatoire de la cou-
Soupapes de rentrée d'air. . Faits constatés en Les soupapes de rentrée d'air, telles qu'elles sont construites, n'ont jamais donné lieu à aucune fuite ; les plus vieilles ont déjà dix-huit mois de service. On ne remarque ni sur le siège, ni sur les clapets, aucune trace d'usure ou de matage. Cette °- conservation si parfaite d'un organe délicat est due, en grande partie, au ressort de suspension du clapet ; ce clapet ne vient se mettre en contact avec son siège qu'au moment précis où le régulateur est ouvert.
service.
Les frais d'entretien sont négligeables.
Un seul accident a eu lieu : le clapet B d'une soupape (Pl. I, fig 6) s'est cassé ; il a suffi de fermer la tubulure de la soupape par un joint plat, en tôle, pour ramener la machine au dépôt. Vérification faite, le clapet cassé était en fonte : il convient d'adopter exclusivement le bronze pour les clapets ; il n'y a pas d'inconvénient à faire en fonte le corps de la soupape. Ce qui frappe le mécanicien tout particulièrement, c'est le tirage produit par les soupapes sur les longues pentes parcourues avec régulateur fermé. Lorsqu'il ouvre la porte du foyer, il ne reçoit plus à la figure les bouffées si désagréables de flamme et de fumée : il voit un feu clair et .
commode à charger.
La puissance de production de la machine se trouve augmentée par ce fait qu'il suffit d'un faible parcours en pente pour alimenter la chaudière, rétablir le feu et mainLe mécanicien peut, en toute sécutenir la pression. rité, arriver au sommet d'une rampe, bas d'eau et de feu. Les soupapes de rentrée d'air constituent en réalité un puissant souffleur activant le tirage sur les pentes, sans occasionner aucune dépense de vapeur. Le tirage devient tellement énergique aux grandes vitesses, qu'il est néces-