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NOTES D'UN VOYAGE
AUX ARDOISIÈRES DU PAYS DE GALLES.
elle ne vient que par les infiltrations des terres au rocher, l'épuisement s'en fait soit par tonnes élevées par les ma-
description des couches de ce district, que nous avons donnée en passant en revue les différents groupes de terrains ardoisiers. Le plan de fissilité des quatre veines fissiles principales Flag , Upper, Old et South, est incliné dans le même sens que leur pendage sous un angle de 450; ce dernier étant de 30° Nord magnétique, il en résulte que le plan de fissilité fait un angle de 15° avec le plan de
chines d'extraction ou des roues hydrauliques puisant dans des réservoirs ou cuves pouvant retenir la venue d'eau de dix à douze heures, soit par pompes foulantes à simple effet; ce dernier mode d'épuisement est actuellement le plus répandu. Ces pompes sont rarement commandées directement ; le plus souvent, entre le moteur et la pompe, existe une grande distance atteignant parfois 150 mètres, comme à la Coed Madoc quarry ; le mouvement du moteur est transmis par tiges, équerres, câbles installés soit au jour, soit souterrainement, et tout à fait caractéristiques des exploitations anglaises ; ce dispositif atteint une certaine complication lorsque le
même moteur commande plusieurs tambours d'extraction et plusieurs pompes assez distants les uns des autres, ainsi que cela a lieu à la carrière précédemment citée. Un dernier système d'épuisement est celui en usage à la Ffron Henlog guarry, qui cousis Le dans l'emploi d'une balance d'eau à tambour différentiel disposée de manière à évacuer toutes les eaux par une galerie d'écoulement, percée à mi-profondeur de la carrière et allant déboucher
sur le flanc du plateau, à une assez grande distance.
Cette ardoisière, située à quelques kilomètres à l'ouest du groupe le plus important des carrières de Nantlle, re présentait, lors de notre visite en juillet 1883, non pas au point de vue du chiffre de la production, mais au point de vue du bon aménagement des travaux et de leur régularité, le meilleur type de la méthode d'exploitation en usage à Nautile.
stratification. Quant au second clivage ou pillaring dont nous avons déjà parlé en décrivant les exploitations précédentes, sa direction est d'environ 15° Nord magné-
tique et son pendage varie extrêmement suivant les localités.
Les principaux accidents ou délits qu'on rencontre sont des filons de calcite, qui détruisent ou modifient la fissilité sur une épaisseur souvent considérable, des plans de séparation, connus en gallois sous le nom de coeth, situés habituellement dans le voisinage des filons
précédents, des failles et des bevels analogues aux bavures (*) du centre d'Angers. Quelquefois le rocher est rempli de délits appelés posts courant parallèle-
ment à la direction des couches sur de grandes distances et formés par une bande de schiste d'épaisseur très variable (depuis quelques centimètres jusqu'à 10 mètres) recoupé en tous sens par des fines. Fait remarquable, de chaque côté de ces posts le rocher est parfaitement franc et donne des blocs qui peuvent atteindre jusqu'à 10 mètres de longueur. Mentionnons enfin dans le hardrock et le schiste exploitable la présence de pyrites de fer disséminées en parties assez menues pour ne pouvoir être découvertes qu'après la fabrication des ardoises,
Exploitation souterraine. Méthode de Festiniog par gradins inclinés avec piliers abandonnés. Nous nous bornerons à compléter ici
(*) On appelle ainsi des plans de séparation avec ou sans remplissage argileux, dirigés suivant le fil de pierre et recoupant le plan de fissilité.