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MISSION RELATIVE
AUX CHEMINS DE FER BELGES.
de bloquage de la section et de débloquage de la section précédente. Pour simplifier l'opération on a réuni par une tringle les deux boutons correspondant à une même direction de manière à pouvoir abaisser en même temps les deux boutons. Les deux effets de bloquage et de déblo- quage se produisent alors simultanément. Quand on veut
que dans les cas exceptionnels et qui est scellée de manière que l'on ne puisse pas en faire usage sans arracher
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garer un train pour en laisser passer un autre, il suffit d'enlever la tringle et les sections deviennent :indépen-
le sceau. La fenêtre rectangulaire m est munie d'un curseur p qui
n'en couvre que la moitié, mais qui peut se placer soit à droite soit à gauche en découvrant, quand il est à droite un voyant qui est rouge ou noir suivant que le curseur est enclenché ou libre. Enfin au centre du curseur existe
APPAREIL FIODGSON.
un bouton c qui peut être poussé dans certaines conditions. Quand il est à fond de course, un courant est transmis au poste voisin. Ce courant est positif ou négatif selon qu'au
L'appareil Hodgson, qui est employé principalement sur la ligne d'Anvers à Bruxelles, réalise d'une manière plus absolue encore le block system.
moment on l'on appuie sur le bouton, le curseur est du côté droit ou du côté gauche de la fenêtre m. Dans tous les cas, à chaque émission du courant, un coup de timbre
Tous les signaux sémaphoriques sont normalement à l'arrêt, on ne les ouvre que pour le passage des trains. Il faut pour ouvrir les signaux, non seulement l'inter-
se produit au poste suivant. Lorsque le curseur a été déplacé, puis ramené à droite (position normale), il se trouve enclenché dans cette posi-
dantes.
vention des agents de deux postes consécutifs, mais encore celle du train engagé sur la section.
La figure 23 (Pl. III) indique la disposition de trois postes consécutifs ABC sur une ligne à double voie. Chaque poste comprend (fig. 23 et 24) Deux appareils transmetteurs TT' ; Deux appareils récepteurs RR'; Deux sonneries SS' ; Deux pédales PP' sur la voie. Le récepteur et le transmetteur R,T ou R',T1 correspondant à une même direction sont accouplés.
Les sonneries S,S', sont formées l'une par une spirale, l'autre par un timbre afin que le son en soit différent. Considérons un des couples d'appareil, le transmetteur T offre à l'extérieur un petit signal t dont la palette peut être horizontale ou inclinée et indique par sa position la nature des courants qui traversent l'appareil. Au-dessous est une ouverture u destinée à une clef qui ne doit servir
tion jusqu'à ce qu'un train soit passé sur la pédale P. Le poids du train infléchit le rail et ferme un courant qui déclenche le curseur. La pédale est placée entre deux traverses, elle consiste (fig.25, Pl. III) en un levier a,b,c mobile
autour de l'axe b; le rapport des bras
bc
,
est à peu près---; î
quand le train passe sur le rail, celui-ci s'infléchit et presse l'extrémité c qu'il abaisse, l'extrémité a est relevée et son déplacement est décuple de celui de l'extrémité c; le levier
vient alors s'appuyer sur le contact m et le circuit étant fermé, un courant passe dans les fils il' et vient agir sur le transmetteur T pour déclencher le curseur p (fig. 24). Le second appareil R (fig. 24) porte également un petit
signal r; au-dessous se trouve une clef montée sur un arbre qui est terminé derrière la boîte par un levier ef qui, suivant la position de la clef, maintient relevée ou abaissée
une tige /g; celle-ci laisse libre ou enclenche suivant le cas la pièce ab; quand ab est enclenchée, on ne peut plus