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NOTICE SUR LE GRILLAGE DE LA BLENDE.
NOTICE SUR LE GRILLAGE DE LA BLENDE.
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nient la corrosion qu'ils subissent, et réduit par suite leur
NOTICE
SUR LE GRILLAGE DE LA BLENDE Par P. MAHLER , ingénieur civil des mines.
obtenir une désulfuration complète du minerai, il faut commencer par broyer finement celui-ci. A Oberhausen, à Flône, on le réduit en sable à l'aide de cylindres ; puis, on le crible dans des trommels présentant des trous de 0111,002 de diamètre. On procède alors à un grillage lent, sur la sole d'un four à réverbère. Pendant cette opération, l'ouvrier doit chercher à expulser la majeure partie du soufre, à la plus basse température possible. Il est duPréoet;
inutile d'insister sur les détails de ce travail bien connu et décrit dans tous les traités de métallurgie (*). d
On a toujours quelque difficulté à constater si le grillage LE GRILLAGE DE LA BLENDE.
Les notes qui suivent ont été prises en Allemagne, en Suède et en Belgique, pendant l'été de 1883; elles peu-
vent donner une idée de la situation actuelle de cette partie de la métallurgie du zinc. Le rendement en zinc de la blende, au four de réduction, dépend essentiellement du soin apporté au grillage, dans certaines limites du moins. La plupart des métallurgistes considèrent comme perdue toute trace de zinc qui entre dans les creusets, soit à l'état de sulfure, soit à l'état de sulfate. Le sulfure de zinc est, en effet, irréductible par le charbon, à la température des fours employés dans
l'industrie. D'autre part, le sulfate peut, à la rigueur, abandonner son acide sulfurique, comme l'indique la réaction suivante 2(ZnO, S08) + C = 2 Zn 0 + S02+ C09,
mais, cette réaction n'a lieu qu'aux environs du rouge sombre ; à une température plus élevée, le sulfate se transformera, au contraire, en sulfure irréductible. De plus, on admet que toute quantité un peu notable de soufre, introduite dans les creusets, augmente notable -
est suffisant. Quand la matière prise sur une pelle ne fume plus, l'ouvrier considère, mais souvent à tort, l'opération comme terminée. Il est préférable d'extraire du
four un peu de minerai et de l'écraser. Les morceaux ainsi écrasés présentent-ils une couleur blanche et sontils suffisamment friables, le grillage est bon. Si, au contraire, ces fragments sont d'un jaune un peu verdâtre, le grillage doit être continué et l'intensité du feu augmentée. Néanmoins, l'essai très simple dont je viens de parler, le seul à la disposition de l'ouvrier, est très fréquemment en défaut. Le dosage du soufre, opéré sur le minerai au sortir du four, ne donne guère de résultats pratiques. Dans le cas d'un grillage imparfait, il faudrait reporter la matière sur la sole et la griller à nouveau ; les frais seraient presque doublés et l'amélioration du rendement ne compenserait certainement pas ce grave inconvénient. L'essai suivant donne de bons résultats et est pratiqué dans un grand nombre d'usines. Avant de défourner, on prélève une prise d'essai sur la blende grillée, on la mélange avec du fer métallique, et l'on met le tout dans un (*) Voir aussi la Berg- und hiittennitinnische Zeitung, {876,p. 153.