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RÉGIME DES VOIES FERRÉES
EN AUTRICHE-HONGRIE.
donnance impériale du 16 novembre 1851 sur l'exploitation des chemins de fer (Eisenbahn-betriebs-ordnung), qui porte
en son paragraphe 41 que la voie doit être pourvue de clôtures en tous les points où l'Administration jugera qu'une
clôture est nécessaire pour prévenir les accidents ; 2° dans une ordonnance du Ministre du Commerce, de l'Industrie et des Travaux Publics, en date du 14 septembre i854: « Lorsqu'un chemin de fer emprunte une route, un pont ou une digue existante, la Compagnie est tenue d'établir, le long de la voie, une 'clôture suffisante pour assurer la sécurité et conforme au type prescrit par les autorités compétentes.
« Il y aura lieu d'établir une clôture analogue aux points où une route traverse la voie ferrée et aboutit à cette voie, et, en général, en tous les points et notantment aux stations, où des raisons d'ordre et de sécurité publiques l'exigeront. » La loi autrichienne ne prescrit donc pas d'une manière générale de clore les voies ferrées. Les Compagnies ont même été dispensées expressément de clore les stations qui ne servent qu'à l'alimentation des machines et ne reçoi-
vent pas de voyageurs, qui se trouvent dans les contrées peu peuplées ou dont l'accès est naturellement difficile en raison des accidents du terrain. On s'explique ainsi que des lignes, même parcourues par des trains à grande vitesse, ne sont protégées
qu'en un petit nombre de points par des
clôtures
continues.
L'Administration a, toutefois, recommandé à diverses reprises aux Compagnies, d'établir le long des voies ferrées des haies vives pour en interdire l'accès aux personnes et aux animaux, et de protéger, en certains points, ces voies contre l'amoncellement des neiges ou les inondations
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Les plantations nécessaires pour assurer la sécurité de l'exploitation doivent être établies dès la construction des lignes nouvelles et complétées peu à peu sur les lignes en exploitation. Elles sont,
comme les clôtures, à la Charge des
Compagnies, le concours des riverains étant entièrement facultatif. PASSAGES A NIVEAU.
Un très grand nombre de passages à niveau sont manoeuvrés à distance. Les barrières de ces passages sont du type à bascule avec contrepoids. La manoeuvre
en est faite généralement à l'aide (rune transmission mécanique, très exceptionnellement par l'intermédiaire de l'électricité.
En raison de la délicatesse de leurs organes et de l'élévation de leur prix de revient, les barrières électriques ne paraissent pas susceptibles de nombreuses applications.
Les mêmes objections peuvent être faites à un système de barrières imaginé par M. Rothmüller, constructeur à Vienne, où la manoeuvre à distance s'obtient en faisant le vide dans un tube de transmission. Ce système n'a du reste pas encore été consacrd par l'expérience. Aux termes d'une circulaire du 4 janvier 1851, les Com-
pagnies sont dispensées de placer des contre-rails aux passages à niveau où ne circulent que des voitures faiblement chargées. L'emploi d'un contre-rail n'est obligatoire' qu'à la traversée des routes importantes. LARGEUR DE LA PLATE-FORME.
La largeur de la plate-forme des lignes autrichiennes est,
par des plantations faites sur le talus ou latéralement à
en général, un peu plus faible que celle des lignes fran-
l'emprise.
çaises.